mardi 30 juin 2015

RÉCIDIVE...sur la route 138.


Vous avez peut-être déjà vu KEGASKA ! 

(50.1890254,-61.272128 Position GPS)

Nous, non!
C'est notre prochaine destination...DOWN EAST !

Au bout de la route, au bout du monde pourrait-on dire !

Faites-vous un bout de chemin avec nous?

Il y aura bien-sûr quelques embûches,  quelques mouches noires, quelques jours de pluie, quelques rivières à traverser; peut-être aurons-nous besoin de s'amariner sur un bateau passeur mais quelle aventure pourrons-nous inscrire dans notre livre de bord! 

Nous affrétons présentement Startrek pour un vol sans problème et la mise à feu de son réacteur est prévu pour 2015-07-07, 08.00 Hre.

Ce sera un rendez-vous avec les gens et la nature, je vous le promets !

CLIQUER SUR LA PHOTO


Laissez la pièce rouler en arrière plan et 
revenez sur cette page pour la poursuite de ce périple !



Cliquer ci-haut pour voir tout
 ce qu'il y a à faire sur la côte-nord!

Enfin, j'ai retrouvé ma plume pour écrire un peu sur notre trajet "Été 2015"

C’est un départ, la révolution du moteur est à son maximum et Startrek entame son envol! Cap sur Trois-Rivières. Nous suivrons la côte nord du fleuve sur son entière portion Est. Je redécouvre tous ces petits villages laissés à eux seuls depuis l’avènement de l’autoroute 40.

C’est certain que ce serait plus vite par l’autoroute mais nous voulons voir quelque chose : le fleuve! Le fleuve sur toute sa longueur, du moins à partir de la ville des Trois Rivières qui avait été nommé en 1599, ainsi, par le capitaine Dupont-Gravé en raison d'une illusion créée par le delta formé par les îles située en face et non comme on me l’avait enseigné à l’école soit à cause des rivières suivantes : la rivière St-François, la St-Maurice et la Nicolet. 

Voici la vision du capitaine Dupont-Gravé.

Cliquer sur: Les Trois-Rivières.

Faut le faire; un peu fou vous direz : partir de Dr’ville à 10 :00 pour poser Startrek à 3 :30 à Ste-Foy chez la sœur de Mo où nous échangeons autour d'un bon repas: un roast-beef que seules trois des sœurs Lapierre connaissent la recette . Combien de petits villages accueillants qui ont gardé le sens de ce qu’est la quiétude d’un chez-soi apaisant. Saint Pierre les Becquets, Ste Anne de la Pérade, Grondines dont j’affectionne personnellement, Saint Augustin de Desmaures et combien d’autres tous aussi accueillants. Ça vaut le petit détour croyez-moi!






 




Cap de la Madeleine. (la basilique en arrière plan)


Pas besoin de traîner une bibliothèque, elles sont partout!
Après ce bref arrêt, que nous avons beaucoup apprécié, nous continuons notre périple jusqu'au stationnement de la cathédrale Ste-Anne de Beaupré où nous fermons les réacteurs de Startrek pour un petit repos. Personne à la guérite; nous nous installons sur le terrain en se disant que demain matin il y aura sûrement quelqu'un. Faut croire que la bonne Ste-Anne était dans une période de grâce puisqu'au matin personne ne se pointât jusqu'au moment de partir. Merci Ste-Anne! Ce départ, assez tardif sur la route qui porte le nom de la «Route du Roi», nous laissera pas beaucoup de temps pour voyager mais nous réussirons tout de même à nous rendre à Tadoussac où nous passeront la prochaine nuit.



Une traverse du Saguenay bien calme!







Baie St-Paul.


En route vers le sommet à Tadoussac.




On y est presque. Pourquoi grimpes-tu 2 marches à la fois Mo? 
Tu vas avoir mal dans le jambes encore ce soir!
Mais je veux me rendre en haut pour avoir une meilleure vue. 
Ouais mais la côte de sable n'est pas prête de disparaître! 

Bien installés sur le banc de sable à l'est de Tadoussac, nous profiterons de cet arrêt pour retourner au haut de la montagne pour admirer terre et mer du sommet de ce sentier. Nous pouvons y apercevoir la bouée du haut fond Prince qui borde l'entrée nord du Saguenay et les rorquals communs qui s’alimentent dans ce secteur. Un autre campement gratuit! J'aime toujours ça entendre le mot gratuit!


La toupie !

L'endroit fut la scène de ce qui fut peut-être la plus terrible tempête à jamais s'abattre sur le fleuve.

Le cataclysme débuta la veille de Noël 1966 et, pendant 36 interminables heures, une mer déchaînée, secouée par des vent de plus de 100 km/h pulvérisa les fenêtres, défonça les portes, menaça d'arracher la structure de la "Toupie" et d'envahir chaque ouverture que sa puissance libérait devant elle. Si les gardiens, comme le pilier, réussirent à tenir bon, l'événement ne fût pas sans leur rappeler la précarité des moyens humains e n regard de la force des éléments.

La vue est superbe sur la baie et la côte.

































Toujours en quête de belles scènes, nous poursuivons notre route et arrêtons dîner au port du village Les Escoumins ou "Essipit" en langue des Première Nation d'où, encore une fois, nous pouvons admirer les petits rorquals communs tout près du rivage puisque l'eau y est assez profonde.













En même temps, j'aime bien regarder les pilotes du St-Laurent embarquer à bord des navires qui sillonnent le fleuve St-Laurent. C'est une loi de Transport Canada qui oblige tous les armateurs d'embarquer un pilote pour les diriger dans cette route de navigation assez complexe qu'est la voie navigable du St-Laurent. Ils ont l'obligation d'utiliser ce service jusqu'aux Grand Lac et ce dans les deux sens.


Nous poursuivons sur notre route à nous qui porte à présent le nom de « La route des baleines». Contrairement à la rive sud qui porte, elle, le nom de : « La route des Navigateurs».



Puisque nous faisons route dans des secteurs «Innou», les panneaux signalétiques routiers comportent maintenant deux langues. Nous pouvons y lire maintenant « NAKAI » et « ARRÊT». À vous de choisir mais assurez-vous de vous y conformer car les « Peace Keeper » sont là pour vous le rappeler si vous omettez de vous arrêter et n'allez surtout pas leur dire que ce n'était pas écrit « STOP » parce que vous parlez anglais et que vous n'avez pas reconnu l'octogone rouge!


Nous reprenons la route et finalement nous retrouvons un de mes sites favoris sur la Côte Nord; il s'agit de la municipalité de Ragueneau. La grosse paix! Le quai de Ragueneau est pour nous une pause toujours appréciée.


Au quai public situé à l'entrée ouest du village vous pouvez prendre la pause dans un décor enchanteur. La faune aillée y est très présente et vous pouvez, aussi, y admirer les loups marins qui s’ébattent dans la baie presque fermée par des massifs rocheux qui, eux, pourraient faire saliver tous les fervents de géologie.


Deux dinosaures laissés en héritage par un certain Renald Girard, apparemment avec des mains de fer et un cœur en or, donne à l'endroit un caractère assez spécial. Attendez de voir le site, un autre objet laissé par ce monsieur saura également vous impressionner. Il mesure plus de cent pieds de haut. Je vous laisse le découvrir par vous même. Après tout je ne suis pas en train d'écrire un guide touristique. J'imagine que vous, aussi, aimez l'inconnu lors de vos voyages.






Les dinosaures symbolisent la force des gens des villages.


 Ici c'est le calme plat!



Un arrêt incontournable!


 

De l'autre côté de la baie des sentiers pédestres, bien aménagés, n'attendent que vous pour vous permettre de reprendre la forme!


Et, il y a tout ce qu'il faut pour la pause tout en regardant les  cétacés qui s'ébattent dans la baie fermée à marrée basse.


Pour l'amant de la floraison, les scènes s'offrent à vous avec toutes leurs splendeurs!


Des lames de granit rose, allumé par le soleil matinal, plongent dans la mer se confondant avec l'horizon, tout le long de cette baie.



Il est maintenant temps, pour nous, de quitter cet endroit presque idyllique pour poursuivre notre route des baleine à nous. Nous faisons un bref arrêt au centre d'information touristique de Ragueneau pour faire la vidange des réservoirs, gratuitement, bien entendu! Nous en profitons pour ramasser quelques infos sur le secteur et admirer un bouquet de fleurs assez spécial confectionné par le cercle des fermières du secteur.

La rive du relais touristique, à deux pas, est tout aussi invitante.



Les fleurs sauvages y sont aussi spectaculaires et vous pouvez également voir des sculptures sur bois par des artisans locaux.















Que dire des talents locaux, les fermières nous ont offert un bouquet de fleurs, tricotées à la main s.v.p. !






Un arrêt à " Chutes-aux-Outardes" Nous fera découvrir un passé oublié!



Attend le vieux Mo!

Un peu d’exercice va nous faire aussi un grand bien. Outarde 1  s'y prêtera très bien. À la sortie du côté Est de la ville, il y a un sentier pédestre qui mène à l'ancien barrage hydroélectrique  maintenant désaffecté. C'est super pour les mollets; surtout au retour!





Enfin, j'ai rattraper le retard! 


Nouveau style pour la cabane d'oiseaux. Si j'étais une abeille je serais confuse!


Les citoyens de Chutes-aux-Outardes relancent un vieux projet, soit celui de transformer l'ancienne centrale hydroélectrique en un attrait touristique régional. La centrale Outardes-1, construite vers 1925, a été désaffectée dans les années 1970.


Une marche sur le plat! Ouais, j'aime ça.

Avez-vous déjà rencontré un rosier comme celui-ci?






























Merci au résident qui nous a indiqué la route pour s'y rendre. Vous ne pouvez le manquer, surveillez les abords de la route au village il vend de la truite saumonée mise en conserve à partir de son camion stationné près de la route. Un conseil; n'en achetez pas qu'un seul contenant. Vous n'aurez pas rouler 10 Km qu'il n'en restera plus! Sur de craquelin, c'est un pure délice...

'' Next stop'' Pointe aux Outardes. 

L'endroit est réputée pour un bon bain de boue! Mais l'équipage de Startrek est résistante à ce projet!

Par contre il y a un endroit où vous pouvez vous y adonner: 

En route pour Pointe-aux-Outardes chez Argile Eau Mer

C’est dans un ancien caveau à patates que Denise Saulnier a installé le siège social de son entreprise. Dans cet espace: un laboratoire, une usine de transformation, une boutique présentant une dizaine de produits à base d’argile et une présentation multimédia. Cette dernière retrace les origines de l’argile de la Péninsule de Manicouagan et, pour cela, remonte 215 millions d’années plus tôt quand un météorite a totalement modifié le paysage de ce territoire.

Nous pensions pouvoir faire le tour pour ressortir par la Pointe Lebel. Ah, quelle erreur! Le chemin est coupé à mi-chemin et seul les bicyclettes peuvent y passer. 


Il manque un pont! Un résident avec lequel nous avons longuement jaser, en vidant le contenu de notre petit pot de truite de mer assaisonnée acheté il y a peine une heure, est en furie contre tous les gouvernements qui promettent à chaque élection sa construction. Un monsieur âgé de soixante-quatorze ans et super alerte encore! Il avait travaillé dans l'excavation de la conduite de détournement des eaux au barrage de
Manic 2. «Peut-être connaissez-vous notre beau-frère? Lui aussi était de la partie ». « S'ta quoi son nom? » « Yvon Gau... » Hum, me souviens pas, hey ça fa un méchant bouttt ded ça! ». Après plusieurs minutes de ''jasette'' voilà qu'il décide de partir avec son chien ''Mon ti bébé '' « T'en viens-tu mon Ti-bébé , pauve Ti-bébé, y s'fa mangé tout rond » «  Ha oui, je reste pas ben ben loin, où les bâtiments de ferme. Oui, c'ta moé ça aussi! Ouais chu tout seul et je brocante, euje vais passer dans vôte boute bientôt. J'ai acheter une faillite à Saint-Hyacinthe. Ya du stock la dedans. Oui, c'est ça j’achète pis j'vends. pareillll comme Ovide! Salut . Ha oui, l' pont couvert, vous pouvez pas l'manquer. C'est pas ben ben loin d'icite! » 

«  Merci encore pour les renseignements! ».



Au fait, c'est qui Ti-Louis?


Après avoir découvert le pont d'Émile, le grand-père de Ti-Louis ..., que l'on imagine selon l’écriteau, nous poursuivons notre route vers le nord-est. 

Ce qui nous mène au porte de Godbout.




Logé sur 204 km2, Godbout est l’un des plus anciens villages de la Côte-Nord. On y retrouve le nom Godbout dans le journal « Relations des Jésuites » de 1670. Avant cette époque, un comptoir de traite y fut maintenu durant près de deux siècles. Lieu d’origine de Mgr Napoléon Alexandre Labrie, évêque du diocèse de la Côte-Nord, grand visionnaire qui contribua à l’essor de l’éducation et au développement du contexte sociopolitique de la région.

Godbout nous semble un super bel endroit mais...

Surprise!


Un arrêt à Godbout nous laisse perplexe sur l’accueil du conseil municipal de cette municipalité. Des panneaux signalétiques installés tout le long de la grève nous témoignent de l'importance, pour eux, des visiteurs. On repassera, mais cette fois sans faire de halte dans votre village, messieurs du conseil municipal. Peut-être veulent-ils demeurer 292 résidents dans 204 km2.






























Dommage, vous avez une super belle place pour attirer des gens chez-vous. Faire rouler l'économie, vous connaissez!


Nous poursuivons donc, notre route, jusqu'à Baie Trinité.


Donc c'est sur le quai de Baie Trinité que nous nous installerons pour la prochaine nuit sur la côte nord.

Hey, pense-tu que nous allons être tranquille ici ce soir?

 

Ici, le Bon Dieu indique, également, la hauteur de la marée pour protéger les navigateurs des hauts fonds.  Le marégraphe est sur la droite. L'autre, en croix, c'est pour protéger les marins en mer!

Non, ce n'est pas une baleine au bout de l’île!
 Sur la route, nous croisons plusieurs rivières qui portent une identification comme étant des rivières à saumon. Un permis de pêche spécial est donc de mise dans le secteur. Preuve que le Québec n'appartient pas à qui veut, même si vous avez un permis de pêche québécois. Ici ça prend un permis spécial pour pêcher chaque types de prises : saumon, éperlan, truites de mer, morue, homard, crabe, maquereau et même pour l'oursin de mer!
C'est qui le cave?


À Rivière aux Rochers nous nous arrêtons pour la pause matinale dans une halte routière installée tout près de la chute , nous en profiterons pour jeter un coup d’œil sur cette autre belle rivière à saumon.



















Prochain arrêt : Port Cartier, une ville jadis nommée Shelter Bay qui était destinée au chargement du bois pour être acheminé vers Thorold situé en bordure des Grands Lacs.

La région de Port-Cartier fut d'abord « découverte » par l'explorateur français Samuel de Champlain en 1603, le même explorateur qui fondera plus tard les établissements de Tadoussac et de Québec. À la vue du delta formé par les deux rivières qui coulent entre plusieurs îles au rivage rocheux (aujourd'hui au cœur de Port-Cartier), Samuel de Champlain nomma cette région « Rivière-aux-Rochers ». Ce nom est encore utilisé aujourd'hui, mais désigne la plus grande des deux rivières, l'autre rivière portant le nom de Rivière Dominique.








Les origines de Port-Cartier à proprement parler remontent à 1918, alors que fut fondé le village de Shelter Bay, du nom du bureau de poste ouvert en 1916. Le village fut fondé à l'initiative du colonel Robert R. McCormick, alors propriétaire du Chicago Tribune, qui y fonda une scierie afin d'alimenter en bois l'usine fournissant le papier journal au quotidien américain. Une usine d'écorçage fut également établie par l'Ontario Paper Company. Les activités de ces entreprises cessèrent en 1955 en raison d'une limitation des droits de coupe dans la région.





Une première construction, en 1918, fût le quai et la construction d'un arboriduc transportant le bois à partir du moulin jusqu'au bateau amarré au quai de chargement sur l’île du Quai.









Les billots étaient tous écorchés pour le transport. Le sol mis a nu par l'érosion témoigne de cette activité.










Le dernier transporteur restera coincé par la marée et échoua sur les hauts fonds rocheux qui le firent couler. Il y gît toujours ! 

Mo, embarque si tu veux continuer à découvrir l'histoire de la côte nord!





Un arrêt à l'info touristique précédant la ville de Sept-Iles nous fait découvrir Jean-Marie Conan, premier prêtre eudiste de la région qui a péri accidentellement sous les glaces à l'embouchure de la Rivière des Rapides le 17 janvier 1908. Arrivé au Canada en 1894 à l'âge de 27 ans, il meurt noyé sous les glaces à l'âge  de 41 ans. C'est le premier prêtre eudiste noyé de la côte; son corps ne sera jamais retrouvé.



Oui, c'est ici que le trouble a commencé!

 

En se promenant dans ce sentier boisé pour aller visiter la réplique d'un ancien village et une tour d'observation, c'est ici que l'on a connu le pire scénario d'une attaque de mouches noires. Comme des pilotes de F-18, ils connaissent le tir.


Bon, moi je rend les armes! J'ai les jambes toutes piquées par ces bestioles...























Prochain terminus: Sept-Îles!






Hey, le feu! Appelle les pompiers


Nous faisons notre entré dans Sept-Îles pendant l'événement "le Vieux Quai en fête"Les festivités se déroulent sur la place Du Vieux Quai. Les pompiers y ont installé un édifice  tout en flammé dans lequel les plus jeunes s'exercent à exécuté une sortie d’urgence d'un bâtiment en feu. Super brillant!

L'idée devrait être transmise aux différents corps de pompier de la province.

Plusieurs tentes y sont installées pour accueillir les  artistes et la population.




Notre marche à travers ce festival nous fait découvrir la marina des plaisanciers qui semblent assez nombreux dans le secteur. Faut dire qu'il y a un beau bassin de navigation de plaisance situé entre les sept îles situées juste devant la ville portant bien son nom!


Vous ne me croirez pas! Mike assiste à un festival tout ce qui a de plus western! Et oui, le vieux s'est finalement décidé à assister à une prestation. Des artistes, qui somme toute, savent bien divertir la foule présente et tout ça sans alcool, peut-on penser! Je soupçonne que certain participant n'avaient pas que du café dans leur gobelet en carton. Il y a, bien sûr aussi, les adeptes de danse en ligne qui s'adonnent à cœur joie à leurs steps variés en fonction du rythme de la pièce jouée. Tout un casse tête, même la valse se danse en ligne par ici! En revanche, Mo s'est laissé séduire par les chansons de la vedette de La Voix, édition 2014 qu'elle a manqué puisque nous étions en tournée hivernale nous aussi. Et oui, nul autre que Yoan qui donnait un show sur la scène principale! Pas mal bon le « kid »!

(Cliquer sur l'image pour l'écouter)
Mo en a profiter pour se faire de nouveaux amis!




Nous avons, également, eu droit à un concert par les cadets de la marine qui ont donné un très bon spectacle pour leur age. Ils provenaient de tous les corps de cadet du Québec. Seul les meilleurs candidats étaient sélectionnés pour cette tournée. Le spectacle terminé, j'ai discuté avec un des candidats à l'extérieur de la scène; c'est lui qui m'a informer de leur provenance. Drôle de coïncidence, il était de Drummondville!
C'est bien beau la fête mais il se fait très tard et il y a une restriction horaire dans le stationnement où nous sommes installé, nous devons sortir. L'oncle Wal viendra à notre rescousse et il nous proposa un stationnement où plusieurs motorisés sont déjà installés; ce que nous sous empressons d'accepter... Merveilleux! Mo ne sera pas inquiète ce soir, on a de la compagnie!
 Plus nous avançons vers notre destination finale , plus nous rencontrons une espèce de bestiole dont je n'avais pas rencontré depuis plusieurs années. Elles volent et soudain, comme en formation de guerrier, une nuée vous attaquent de tous bords et de tous côtés. Impossible de résister à leurs attaques répétées. Si l'enfer existe, il est ici sur la côte nord! Mettez-y du OFF, du OFF RÉGION SAUVAGE, il n'y a rien à faire. Elles envahissent même le cockpit de notre vaisseau spatial! Une des sœurs de Mo nous suggère d'utiliser du LISTERINE; pas de problème, on a ça en inventaire! Même que c'est celui qui porte la mention FRESH BURST qui à mon avis est plus concentré en alcool et devait les étourdir un peu. Croyez-moi ou pas, pour moi, elles en consomment! Rien à faire, au bout de quelques minutes, elles sont de retour et maintenant qu'elles sont saoules, elles ne piquent plus, elles mordent et partent avec un morceau de peau.
Heureusement que ce rince bouche est antiseptique, au moins ça désinfecte les vielles plaies laissées par les attaques précédentes! Imaginez la mixture : de la crème solaire 80 FPS, du OFF région sauvage et du Listerine. Le cou, les bras et les jambes sont rendus comme des collants à mouches, en spirale, bruns! Ce qui est pas nécessairement facile à nettoyer le soir venu…
Par chance le décor qu'offre la côte en vaut la peine!

Un peu à l'est de Sept-Iles, nous découvrons la rivière Manitou. Située tout près d'un site d'info touristique, elle offre deux visions des chûtes qu'elle peut offrir. Choisissez le long parcours qui offre d'avantage de vue sur la scène qui est spectaculaire. Il y a bien-sûr une petite trotte à pied pour y accéder.







La chaussée est pas mal humide, Mo peine avec ses pneus neufs. "Calik, je vais "scrapper" mes "snicks". 

On descend encore. Le bruit est hallucinant ... Ça va être beau!



T'es certain qu'il n'y a pas d'ours? C'est quoi alors cette affiche? 

C'est moi qui l'a relevé. elle traînait par  terre dans le sous bois.

On sait pas! Mais ça ressemble à un club (KLAN)de quelque chose. Probablement en Innu.

De toute façon j'ai ce qui faut pour les décourager!

Ouais mais ça descend encore mon "pit". 

C'est pas grave, lâche pas. Je suis certain que tu vas aimer.




Cliquer sur la photo, ci-haut, pour voir toute la force déployée!

 C'est pas beau Mo, c'est très beau!

Mais ne jouez pas les braves en essayant de la descendre à flot, certain y ont laisser leur peau!




Sommes-nous en Islande? Presque! Ça valait bien 3$/pers. pour assister à un tel spectacle.



C'est bien beau Mo, mais maintenant voici ton gym, au grand air! 
Il faut retourner à bord de Startrek en haut car il ne viendra pas nous chercher dans ce trou perdu ...
Go t'es capable!
Oui mais mes espadrilles vont être encore toutes détrempées et pleines de boue ...

C'est pas grave, pense juste à ce que tu viens de voir!

Ce matin c'est Rivière-aux-Tonnerre qui nous appelle. Son histoire nous sera racontée par un résident : Monsieur Bezeau. Il prend très à cœur l'histoire de son village natale où, dit-il, il est revenu prolonger sa vie de quelques années vu la qualité de vie qu'il a ici; air pur, hiver douce (ça j'en doute), tranquillité, etc.



Longue vie à toi Monsieur Bezeau et merci pour tous tes secrets dévoilés !




Nous avons eu droit à un sermon d'une bonne heure et demi sur différents événements qui se sont déroulé dans ce village. Cartable en main chaque événement était corroboré par une photo! Il a fallût lui dire que nous étions attendus en quelque part sinon nous serions probablement encore là! Bravo Monsieur pour garder l'histoire de votre village en vie. Ah oui l'église s'appelle « Saint-Hippolyte ». Peinte en bleu et blanc, le gouvernement n'a pas voulu nommé cette église "monument historique" parce qu'elle a été peinte, ce qui la rend inéligible à toute subvention pour sa sauvegarde! Ça devait être le parti rouge au pouvoir...
N’empêche que la luminosité de ce bâtiment était remarquable, même toutes les  lumières éteintes, l'endroit demeure super clair. Ce que les gens du village recherchaient! La lumière...
Entre vous et moi, peinte ou vernie quel est la différence? Des fois j'ai de la difficulté à comprendre ces décisions gouvernementales stupides!

Nous poursuivrons notre route jusqu'à la Longue Pointe des Mingan où nous nous installons pour la première fois sur un terrain de camping conventionnel chez la famille Vibert. La fille du dernier gardien du phare de l' Île aux perroquets


Cliquer sur le lien ci-bas pour connaître l' aventure de leur vie et comment ils peuvent agrémenter votre visite des Iles Mingan!



Selon moi, c'est la place pour vous arrêter! 

Accueil chaleureux, camping tranquillité assurée, possibilité de visiter plusieurs îles du secteur avec un bon capitaine se souciant de la sécurité de ses passagers à bord de bonnes embarcations moteur.


 


Les soirées sont assez fraîches, il ne me manquait que les mitaines!
C'est ici notre point de départ pour visiter quelques îles de cet archipel qui en compte plus de quarante et tout près d'un millier de massifs rocheux.
Les comptes de M. Jomphe, ça vous rappelle quelque chose. C'est ici, sur ces îles,que ce poète de la côte nord s'est inspiré pour écrire son œuvre en parcourant les monolithes!
« En regardant la terre
Au coin de l'horizon
En regardant la mer
La vie et la saison ».
« Où est la goutte plus utile
Où est la goutte plus importante
Où est l'homme plus utile
Où est l'homme plus important »
 


 



Mo était bien contente de sa visite aux Iles Mingan. Elle en a visité quatre: L'île Nue, l'île du Wreck, l'île de la Maison et l'île aux Perroquets. Curieusement c'est sur l'île aux Perroquets que sont construites la maison et le phare!


Cliquer ci-dessous pour plus de détails:



Plus de batterie dans la caméra....pas de photo de près du phare et des maisons, non plus des pingouins, ni des macareux moines. Shit!!!!!!!!!!!!

À SUIVRE...

2015-08-05
Bonne nouvelle, un copain était sur les lieux à quelques jours d’intervalles et m'a fourni les quelques photos manquantes pour cet endroit. 
Merci Jean-Guy!





L'île aux perroquets


Le V.R. de Jean-Guy est à gauche de la cloche à vent bleu! (sur la gauche)

Merci encore Jean-Guy ! 


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Même si l'endroit nous plait beaucoup, il faut poursuivre notre but ultime: KÉGASKA.

Nous reprenons donc le volant pour faire quelques kilomètres de plus. Vous trouvez que nous avançons pas très vite sur notre objectif. C'est normal, ici tout tourne au ralenti dans ma tête. Je veux m’imprégner de tous ces beaux paysages nordiques où la végétation semble en attente de meilleurs jours plus chaud. Un petit arrêt à la baie de Johan Beetz pour en apprendre un peu plus sur l'histoire de cette côte nord si imprévisible. 


Autrefois appelé Piesthebi, ce village a été renommé au début du XXe siècle en l'honneur d'un aristocrate belge, Johan Beetz s'étant établi dans ce village pendant quelques années. Il y a fait construire un manoir luxueux que les habitants appellent encore aujourd'hui " Le Chateau". Il a apporté une grande contribution aux habitants de ce village par ses connaissance en médecine. De plus, Baie-Johan-Beetz est le seul endroit au Canada à avoir été épargné par la grippe espagnole puisque Johan Beetz avait mis le village en quarantaine. 


Non loin, en aval sur la côte nord du majestueux St-Laurent, nous rejoignons finalement un village rendu célèbre par notre poète Gilles Vignault.




Un  bref arrêt à Natachquan nous confirme que nous sommes loin de tout peuplement. 



Premier poste de pêche (hangars et filets de séchage) dans le secteur Natachquan, jadis très achalandé! Nous y reviendrons...


Nous faisons un tour rapide du village pour y découvrir quelques maisons qui passerons un jour à l'histoire. Nous passons droit au terrain de camping local puisqu'il est hors de notre budget. Nous opterons pour un endroit désert qui fait très bien notre bonheur puisque nous sommes face à la mer, ce que le camping de Natachquan ne pouvait nous offrir.

Nous y sommes presque. Il ne reste que quelques kilomètres mais c'est plutôt à cet endroit que nous passerons la nuit.


C'est pas beau ça! En plus nous sommes seuls au monde... 
T'es sûr de toi mon capitaine; il me semble y avoir vu des traces d'ours 
Non, non Mo; Ce sont  des traces de type canines!

DO NOT PANIC DARLING, THE PLACE IS SAFE; I TELL YOU!

Nous voici donc au bout de notre périple estival 2015: Kégaska

 Les seuls moyens de continuer sont à gauche l'aéroport et à droite le bateau passeur qui, malheureusement ne peut contenir Startrek. Non pas par ce qu'il n'est pas assez gros mais parce que tout le matériel embarqué doit nécessairement être entreposé dans des conteneurs qui, à cause de leur dégagement de 8 pieds ne peuvent contenir Startrek avec ses ailes déployées! Bonne croisière les amis...

Cliquer sur l'image pour voir le service offert ou faire une réservation.

Mais là! On a pas fait toute cette route pour retourner sans rien voir... Mais non Mo, on va voir tout ce qu'il y a a voir; c'est promis!



Le port de pêche s'affaire à transborder les prises des pêcheurs venant aussi loin que de Terre-Neuve.

Le cimetière est juste en dehors du village, là où ils pouvaient creuser dans le sol! Curieusement , les pierres tombales sont regroupées en deux secteurs: d'un côté les français et à l'autre bout  à droite les anglais!




 L' école, primaire bien sûr.


Ici ne cherchez pas les nids de poule, toutes les rues sont en gravier!


Vue sur la rivière Kégaska

Autre que la pêche, il n'y a pas beaucoup de chose à faire ici sauf assister à un office religieux de l'église du coin, et ce en langue anglaise. Il y a possibilité d'aller voir les restants de l'épave de 276 tonnes du Brion qui a fait naufrage le 4 août 1976 près le la pointe de l'île de Kégaska avec tous les membres de l'équipage. Heureusement l'équipage sera sain et sauf mais le bateau a du être abandonné. Une partie de la coque est encore visible en empruntant un sentier qui mène à l'arrière de l’île.








Des artéfacts archéologiques attestent d’une présence primitive autochtone dans la région. En 1831, la Compagnie de la Baie d’Hudson occupe un poste de pêche au saumon et de traite à l’embouchure de la rivière Kegaska. Au début des années 1850, des familles acadiennes des Îles de la Madeleine s’établissent à Kegaska. Ils quittent l’endroit en 1870, probablement à cause d’une épidémie de diphtérie. 
En 1855, Samuel Foreman, colon anglophone, arrive de Nouvelle-Écosse. Des familles de Terre-Neuve viennent le retrouver, mais elles repartent un peu plus tard. La plupart des familles d’aujourd’hui descendent de familles d’expression anglaise venues d’Anticosti à la fin du XIXe siècle. Bien que la communauté dépendait autrefois de la morue, c’est le crabe qui en est maintenant la principale source de revenus.

Sur la route du retour en milieu humide, nous retrouvons d'autres plans de ce coton des Vikings "Artic cotton flower". À cette quantité c'est presque de la culture du coton! 
(cliquer sur le lien pour en connaître d'avantage sur cette plante de l'Artique).


No wonder there is so many blackflies around, water is everywere! 





Le retour s’amorce sur quelques kilomètres de route de gravier.


Ne vous y méprenez, pas le panneau indicateur est vraiment dans le bon sens! Nous délaissons la route de gravier pour du bitume. Nous approchons de Natachquan! En sens inverse bien sûr...

Nous pouvons maintenant approfondir nos connaissances historiques de ce secteur.


 Nous faisons une petite visite des toiles peintes d'une artiste local exposées à l'intérieur de l'église qui, rappelons-le, a été construite avec la cargaison d'un bateau en provenance de Liverpool se dirigeant vers  Québec qui a sombré dans les environs en 1860. Ce n'est qu'en 1903 que des pères eudistes (Arthur Divet et Isidore Pihan) firent leur arrivée pour célébrer les offices religieux.

Par la suite Mo a plongé dans l'histoire à la vieille école où elle en a même appris plus sur un certain Cayou Lapierre dit "Laroche". Il était renommé pour être très entreprenant envers la gente féminine. Les choses n'ont pas changé beaucoup depuis ces temps mémoriaux pour certains de la lignée masculine des « dit Laroche »! 

Tiré du site Internet de Natashquan :

 En 1855, « une goélette nommée La Mouche, ayant à son bord une vingtaine de réfugiés de Havre-Aubert, accoste dans la baie de Natashquan. Ce sont des pêcheurs acadiens, assommés de taxes, qui proviennent des Îles-de-la-Madeleine. Ils s'installent de façon définitive dans cette baie, rêvant d'une vie meilleure. Parmi ces gens, on trouve des Vigneault, des Cormier, des Chiasson, des Lapierre. Ils fondent ainsi la mission de Notre-Dame-de-Natashquan. L'année suivante, les Landry rejoignent le groupe déjà installé à Natashquan.



La croix de l'abbé Parent vous l'aurez deviné, elle, est érigée sur la Pointe Parent.
 
  

Un petit saut "d'objet volant non identifié" nous transporte plus au sud vers Aguanish. Nous nous devons de passer au minimum une journée sur cette magnifique plage de sable entrecoupée de "cayes ", sorte de massif rocheux s’avançant dans la mer. 

Nous sommes installés au Camping Relais des Cayes juste à l'ouest du village. 

De longues marches sur la plage nous sont très bénéfiques et nous permettre d'admirer les cayes formés ils y a plusieurs millénaires. On y retrouve l'historique de ces formations rocheuses issues de laves volcaniques de la croûte terrestre. Je passe presque tout mon temps à découvrir ces marques laissées par la nature.




Jadis usées par la fonte et le déplacement des glaciers qui pouvaient avoir une quinzaine de kilomètre d'épaisseur à certain endroit, elles continuent de s'éroder par l'action de l'eau qui déferle sur la côte.


De magnifiques plages joignent les cayes pour prendre de bonnes marches santé.

 

Les seuls pas visibles seront probablement les vôtres laissé lors du premier passage!



C'est comme dans la chanson:   (À cliquer si vous voulez l'écouter)




Des roulottes sont à louer si vous ne voulez pas vous déplacer avec un véhicule "spacial".

En parlant de déplacement, il faut aller découvrir d'autres gens, d'autres paysages. 
Désertiques cette fois-ci! 


Nous faisons un "landing" à la baie de Johan Beet'z pour approfondir nos connaissances sur ce personnage et la région.


Mais non... nous n'allons tout de même pas s'installer ici!
Mo, ce soir c'est à mon tour de décider... voyons Mo, je vais juste "wouaisrer" sur le quai.

Tient, voici notre prochaine chambre à coucher. Regarde les cayes qui s'étirent là-bas.  "Oui, il n'y a aucun problème; il y a plusieurs places de disponible, même qu'il y a des emplacements pour monter votre tente." Merci, jeune homme pour l'info". "Vous avez qu'à prendre le petit sentier près du hangar des pêcheurs, il vous y mène directement, juste à faire attention aux trous laissés par la dernière pluie".

Mo, sort le rhum...  On couche "icite à" soir, pis peut-être demain soir aussi...

Une petite marche en ville Mo!



Super, enfin des trottoirs. Ils sont en bois! Et... non, ils ne les roule pas le soir !


La maison "Johan Beet'z " vu autrement. Entrez mesdames, entrez messieurs!
Non...
Malheureusement, elle a été transformé en hôtel pour visiteurs 
de la Zec locale. Peut-être heureusement pour vous pêcheurs!

 

(Cliquer ici pour connaître la vie de Johan Betts)



Qui a dit que nous avions pas de classe? Apéro, bière, côtelettes de porc grillées accompagnées de petits légumes au beurre! Une petite salade avec ça... elle s'en vient. Et que voulez-vous pour dessert mon capitaine?

 

Ouf, une petite marche au quai pour digérer. Oublier le dessert !

Pourquoi ne pas aller au bout de la pointe! Yes Mo, attache tes espadrilles.

Quelques plants de chicoutai -- malheureusement les petits fruits ne sont pas encore prêts! Ils doivent être complètement jaune pour être murs...


Fait-ça vite Mo pour la photo! Je vais partir au vent, pire je vais perdre mon chandail ou mon beau chapeau!


Hey, tu peu bien l’échapper ton beau chapeau. Ça ne sera pas une grosse perte.
Comment ça une grosse perte, c'est sûr que se sera terrible
Regarde tout le chemin qu'il a parcouru Mo, en plus il me va à merveille, non!
Ouais! C'est ce que tu pense mon pauvre capitaine ...




Le soleil nous fait son dernier clin d’œil de la journée!

On va suivre son conseil: Avance au large! Let's Go Mo.


Une autre petite tournée  dans le village avant de partir Mo! OK, regarde un autre trottoir en bois allant au centre du village. C'est plutôt l'inverse un trottoir pour aller à l'église!



Start the engin Mo, we must keep-on!

Hey moi ça me tente de retourner voir Danielle et Marius. Pourquoi? Parce que je n'avais pas de photos prises en compagnie de macareux.

Bon, prend-en des photos. Les vois-tu là?

Danielle, la fille du gardien du phare, tenait absolument que nous en embrassions un! Un perroquet de mer, bien sûr.

Super sympathique la madame! 

Cliquer sur la photo
C'est en prenant notre petite marche que l'on a vue quelque chose de très beau!
Cliquer sur la photo, nous vous la partageons!

Une petite promenade sur le "boardwalk" nous fait découvrir le village par l'arrière lot. Un quai invite à la baignade! 

Essayez de vous y tenir debout en cliquant sur le quai avec votre souris. Si vous vous rendez jusqu'au bout, vous avez le pied marin!



Imaginez, s' il fallait que nous allions embarquer dans le bateau de croisière aux Îles à partir de ce quai. J'aime mieux ne pas y penser! Rassurez-vous, le capitaine a plus d'un tour dans son sac...

Il ne fait pas toujours beau mais c'est la vie!


Une bonne soupe au poulet et nouilles chaude accompagnée de craquelins, de fromage restant de St-Fidel et de pattes de crabe fraîches de Sept-Iles replacera tout.


Depuis les inondations printanières, la majorité des ponceaux traversant la 138 sont à refaire. Plusieurs travaux routiers étaient en marche dans ce secteur. Ce n'est pas le temps de prendre des vacances pour les travailleurs de la construction division génie civile et voirie.

Mais c'est pas Rivière-au-Tonnerre. Oui, et il faut que j'arrête ici pour faire le plein. Le plein, encore! 

Non, non, pas le plein d'essence, le plein de produit de la maison Chicoutai.

Cliquer sur la photo ou le lien pour voir 
tous les produits que la maison peut vous offrir. 

Située près de l'église, cet endroit est un "must do" pour fleurter avec les produits locaux.
La dame au comptoir, très gentille, nous propose d'aller voir les chûtes de la rivière et nous indique comment s'y rendre. 
Un petit trajet de 8,7 km sur un chemin forestier, tout près du pont côté ouest du village, nous y conduit. Reste juste une petite marche de dix minutes pour accéder au site qui a influencer les pionniers pour la nomenclature du village.


Ça vaut le détour, croyez-moi!

Cliquer sur la photo pour entendre le tonnerre et peut-être même le voir!

C'est le prix à payer Mo si tu veux voir des belles choses! Vas-y, je te suis...


Tu parles d'un bel endroit pour y passer une autre nuit.

Mo, c'est James Bond qui vient te cueillir. Il me semble que tu m'avais dit que l'on allait être tranquille ici. Oui Mo, regarde il passe tout droit! Ouf, tu l'as échappé belle...
Bon, on recommence à niaiser mon capitaine!


Au passage, nous visitons une échelle à saumon et à truite de mer. Effectivement il en passe pas mal!


Ils sont tous compté et catalogué selon la sorte et leur longueur. Reste à en attraper sur la rivière, chose pas si facile que ça peut en avoir l'air!


Tiens, regarde: le bon Dieu en taxi... Bon as-tu fini les niaiseries! 
Mo, s'était juste une joke.  Hey ce que t'es con des fois...


Hum, il y a quelque chose de mystique ici! Où sommes-nous donc...

Nous sommes en haut de l'anse St-Pancrace, je me souviens y avoir jeter l'ancre en 1995 lors d'un passage entre Mont-Louis et Tadoussac. Il fallait que je revois ce paysage situé un peu à l'est de Baie Comeau. Idyllique surtout de cette hauteur et par cette brûme; la vue y est superbe. Il faudrait bien y retourner un jour mais en bateau. Le club nautique de Baie-Comeau y maintient, maintenant, un appontement ainsi que quelques mouillages, ce qui sans doute invite les plaisanciers à y passer plus de temps surtout qu'il y a des bassins dans la chute du ruisseau au fond de la baie qui invite à la baignade. Brrrrrr. Yes it's cold! Not cool... 


Pour y accéder en bateau et voir les conditions d'amarrage: cliquer ici





Bon vient-en, la brume nous enveloppe. Bientôt, on y verra plus rien!



Une autre petite cachette pour Startrek. Celle-là, je ne vous dis pas où elle est. Trouvez-la par vous même!


Quoi, traverser à l'île aux Coudres! Mais oui Mo, on va y aller aussi...




 Le mode de pêche des anciens.


Hey, regarde le vieux moulin. Met-en que c'est beau! Tu vois c'est comme un voilier; plus tu déroules les voiles sur les mâts plus ça va vite.
Pas mal meilleur bricoleur que toi mon pit. Oui mais, ça dépend de ce que tu as envie de faire dans la vie...
Le monsieur nous raconta son histoire pendant presque une heure. C'est pas mal spécial ce que ces insulaires ont vécu. 


Regarde Mo, c'est une réplique de la basilique, bâti ici sur l’île, en 1863.
et il y a des petites chapelles de chaque côté utilisée lors des processions de la Fête Dieu. Hey, n'étions-nous pas de ce temps? Tabarnouch, t'as quel âge toi?


Bon mais moi ça m'ouvre l’appétit cette trotte à pied. Toi, as-tu faim? OK, va pour un bon spaghetti. Yes, yes, yes, ça fait un petit bout que l'on en a pas manger. Tu le fais à quoi?

Surprise mon capitaine!


Wow Mo, tu t'es encore surpasser! Un spaghetti tomates, légumes verts, crevettes fraîches et pattes de crabe. On va rouler cette nuit!


Une dernière traversée pour Mo!


Adieu la belle!

Un dernier arrêt sur la côte de Beaupré nous fait découvrir un autre passionné de l'histoire, responsable de la bibliothèque nouvellement ouverte dans le presbytère,  qui soudainement se transforme en guide touristique me voyant faire le tour à l'extérieur pour faire quelques photos. Il m'invite à l'intérieur pour un tour du propriétaire en règle. 





Il est aussi en furie que les portes, de l'église La Visitation de Notre-Dame construite en 1865, soient barrées. Il voit des dizaines de touristes comme nous se river le nez sur les portes.

Bon courage dans votre bataille monsieur! 

 À la sortie je m'empresse de raconter mon histoire à Mo et l'invite à faire le tour à l'extérieur pour voir tout le travail accomplis dans la rénovation de ce bâtiment historique. Sitôt sorti pour en faire le tour, voilà que notre guide offre la même tourné puisqu'elle n'avait pas assister à sa présentation. Un type d'une extrême bonté puisque nous avons étirer sa journée de travail d'au moins une bonne heure. ET MERCI ENCORE MONSIEUR!

Hey voilà, ceci met fin à notre petite escapade nordique de l'été 2015. J'espère que vous avez apprécié d'être à bord de Startrek. 

C'était la terre de la beauté sauvage de la côte nord!
Ce blog n'en a donné qu'une faible image, mais comme le chantait Claude Gautier: « Peux pas tout vous conter / Dans le long et le large/ Faudrait faire vos bagages / Et que vous y alliez...»



Bon Mo, où va-t-on à la prochaine sortie? 
Ouais... Peut-on souffler un peu mon capitaine!

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Votre blog est super intéressant pour nous car nous allons faire notre deuxième voyage au canada en minganie l'été prochain (nous venons de France), j'avais une question concernant les arrêt le soir, est il possible de s’arrêter sur le coté de la route pour dormir sans problème ? car je constate que vous n'avez pas fait beaucoup de camping (remarque il ni en a pas beaucoup dans cette région..). Merci de votre réponse
    SAM

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  2. Vous pouvez me contacter via le lien au haut du blog

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