mardi 4 mars 2014

COLD, COLD, COLD FRONT

MAGNOLIA BEACH

Nous voici bien installé sur la plage de Magnolia face à la mer, les deux pieds bien ancrés dans le sable. L'endroit, qui est situé au sud-est de Port Lavaca dans la baie de Mantagorda, est vraiement super. Un sable plus gravier, entrelacé de coquilles d'huitres usées par le brassage des vagues, que sur l'ile de Galveston  ce qui fait bien notre affaire (moins de sable dans le VR). Également moins dure à nettoyer sous les souliers! Nous profitons du soleil qui est encore feutré par la brume mais qui réussi à nous réchauffer la couenne tout de même. Nous comptons bien passer plusieurs jours ici afin de relaxer un peu tout de même sur ce voyage.

COLD FRONT!

Cette nuit, il a venté à décorner les "Long horn" toute la nuit. Par chance nous avions rentré l'auvent tard sur le soir pour éviter justement cette situation où il aurait fallut sortir en petite tenue au petite heure du matin pour corriger la situation. Une des leçon que nous avions bien apprises lors de nos sorties en bateau. Quand tout est à l'ordre le soir venu, les troubles sont mis de côté pour la nuit. 

Ce matin c'est toujours la pagaille sur la plage. Il vente 35-40 noeuds et nous sommes confinés dans nos quartiers pas très grands je l'avoue aujourd'hui, ce qui fait que la journée sera consacrée à la lecture. Au fait, je devais vous revenir avec mon bouquin. Voilà que l'histoire est tellement triste que je ne peu pas vous la racconter. Vous devrez venir faire un tour à la maison et je vous passerai les 2 volumes car J'ai découvert qu' il y a un tome 2!
La seule chose que je peu vous dire c'est qu'à chaque ligne ou presque je dois m'essuyer, en essayant que Mo ne s'en apperçoive trop, le coin de l'oeil et avaler de travers mes émotions en renifflant de temps à autre. Que voulez-vous, je suis un bonhomme au visage sans trop d'émotions apparentes mais au fond de lui il y a coeur sensible à la peine des autres et je ne peu rien y changer! Même si la lecture est toute de même qu'un simple roman fictif. 

Ha! je vous donne le titre: La dernière saison (tome 1: Jeanne, le tome 2 sera Thomas)

Un petit coup d'oeil sur le journal de bord et les notes prise  m'indiquent que nous avons parcouru tout de même plus de 4,000 Km au pays de l'Oncle Sam jusqu'à présent. Nous ne sommes donc ni en avance ni en retard sur notre horaire.

SOUDAINE MONTÉE DE LAIT

La seule ombre grise, ou plutôt noire, au tableau à date c'est, depuis que nous avons laissé les routes enneigées, je trouve les endroits que nous visitons très sales. Et oui des papiers, cartons, plastiques sous toutes leurs formes jonchent le sol à la grandeur des États-Unis sur les routes, sur les plages ou dans les villes et villages. Du moins dans les régions visitées. Je ne comprends tout simplement pas pourquoi les gens laissent trainer leurs détritus partout où ils passent. Il y a pourtant des poubelles partout sur les plages, souvent même à tous les 100-150 mètres sur des poteaux, aux haltes routières qui n'attendent que le bon geste. Bizzare cette coutume de jeter ses papiers devant la poubelle! Comme si s'était trop dur d'étirer le bras. Pourtant les ammandes salées affichées aurraient de quoi décourager les plus riches d'entre-nous. L'autre jour, même, deux demoiselles se promenaient sur un plages superbes avec des chevaux. Yes, c'es-tu beau de les voir déambuler avec leur petits pantalons serrés et leurs belles caquettes noires en sautillant à l'anglaise. Ben croyez-moi leurs chevaux laissaient tomber leur crotin dans le sable et personne n'en faisait cas. La première image qui me vient à l'esprit c'est lorsque la marrée va monter et laver la grève... Je n'ai aucun besoin de vous faire un dessin. Vous avez tout compris, le crotin vas se délayer dans l'eau et c'est au même moment que j'apperçois une mère bien intensionnée mais insouciante tirer son enfant dans l'eau, par un bras, jusqu'au coup en criant "Yes, now put your head in the water and swim back to the shoreline.



Ah! Il y a aussi le bon boeuf de l'ouest américain qui broute l'herbe. Il y a tellement de rafineries; il ne se passe pas une heure, quand nous conduisons, sans que nous en croisions une rafinerie. Je lave Startrek au deux jours tellement il y a de la suie provenant de ces rafineries qui s'y dépose. Bon je reviens au boeuf qui broute l'herbe à la journée près de ces rafineries; ont-ils un petit tuyau pour évacuer le carbone ingéré à mesure qu'ils l'absorbe dans leur organisme. Pensez-y lors de votre prochain achat de RIB ou T-Bone steak des US. "No wonder their is so much cancer case on this continent".Que penser de tout la chaine alimentaire, aussi bien végétale qu'animale. Hey j'ai aussi vu de très beaux champs de salade verte immenses sur la côte du golf. Elle, cette salade, peut aussi bien se retrouver dans nos assiètes surtout en période ou nos cultivateurs ne sont pas en mesure d'en produire. Penser achat local, lorsque possible, en faisant votre marché la prochaine fois. Votre santé ne s'en portera que mieux. 


Peut-être devraient-ils instaurer la consignation. On est tout de même sur les bords d'un cours d'eau les amis de l'oncle Sam! Une caméra vous aurait donner une bien meilleure idée de la contreverse, c'était comme ça sur plusieurs centaines de mètres.

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Oh, ce "cold front" ne fera pas que nettoyer l'atmosphère de son humidité, il abaissera considérablement la colonne de mercure de notre petit thermomètre. Ce soir on nous annonce possibilité de gel au sol. Tabarnouch donnez-nous une petite chance, nous avons bien du chauffage dans l'habitacle de notre vaisseau spacial mais faut pas exagérer; ce n'est pas un système centrale à haute efficacité et l'isolation ne passerait pas surement le test R-40. Bon, la pluie qui se remet de la partie. Il est 19:54 et je crois que je vais sauter sous les couvertures, de toute façon les ténèbres sont arrivés depuis belle lurette et je déteste chercher les petits carractères en rouge, sur le clavier, sous la lumière tamisée de la cabine de pilotage. Bonne nuit...





 "COLD FRONT" ENFIN TERMINÉ (pour celui-ci)

Hum! Pas chaud ce matin encore. Un maigre 5 Celcius à l'extérieur et 9 C à l'intérieur. Mais heureusement tous les nuages ont fait place au soleil qui brille sans aucun obstacle et réchauffe vite cet air glacial. Comme vous pouvez le constater, nul besoin du climatisateur pour l'instant. Ce qui fait bien notre affaire puisque nous trouvons ça pas mal bruiyant. Nous sommes allé faire une marche en ville (au village devrait-on dire)pour y en faire le tour et voir ce qui se brassait de bon. Niet, rien, absolument rien. Même pas un dépanneur ni poste d'essence! Qu'une centaine de maisons plus ou moins habitées avec une station d'épuration et un poste de pompier qui exhébite son seul camion-échelle et une camionnette à l'extérieur. Seuls quelques chiens, aboyant sur notre passage, donnaient signe de vie. Nous cherchions les magnolias qui auraient donné un sens à l'appelation de cette bourgade mais en vain. Nous sommes peut-être un peu tôt en saison pour voir cet arbre magnifique en temps de floraison et nous ne connaissons pas son apparence quand il n'est pas fleuri. Je vais essayer de trouver une réponse à cet énigme demain. Par chance l'endroit est muni d'une plage superbe qui est presque vide aussi. Seul une dizaine de motorisés se partage cet espace offert gratuitement au visiteurs incluant une bâtisse comprenant des salles d'eau et des douches toutes neuves. Pas de rutillantes 4x4 aux pneux démesurés qui viennent labourer la plage. Que des vieux retraités, comme nous, qui prennent leurs petites marches de santée le matin, l'après-midi et en soirée. Bingo la journée est déjà chose du passé et auquel nous ne pouvons plus rien changer des évènements qui ont eu lieu. Un bon verre de vin rosé au pieds de notre balcon et voilà que le voisin nouvellement arrivé sur le terrain nous invite dans son hôtel de luxe pour prendre l'appéro. Ils sont hollandais et prennent leurs vacances en V.R. en sol américain puisque leur fils habite maintenant le pays de l'Oncle Sam. Je ne pourrais pas vous écrire leurs noms qui ont sonné très bizzare à mon oreille. Le hollandais, je n'ai pas entendu ça très souvent dans ma petite vie! Ils ont tout de même très gentils. Bizarre le monsieur me dit qu'il fera beau demain mais à travers mes petites connaissances en météo, lorsque le soleil est rouge le soir le lendemain la pluie est en chemin. Peut-être qu'à cette latitude c'est différent. On confirmera tout ça demain.

COUVERT NUAGEUX

Et bien ma petite connaissance en météo m'a bien servi. Effectivement le ciel était bouché ce matin et le crachin nous tombait dessus à pleinne chaudière. Chanceux ces averses n'ont duré que quelques heures et le ciel s'est libéré de toute trace de pluie. Nous avons pris de longues marches pour ne pas cramper sur nos chaises un peu inconfortable après un certain temps. Les mouettes à tête noire,une race du sud j'imagine, sont toujours sur le qui vive. T'as juste à lever les bras dans les air et elles arrivent comme une bande de voleuses pour essayer d'attraper ce que tu fais semblant de leur lancer. Tant que tu fais le mouvement, elles jouent avec le vent, souvent à des distances même très rapprochée. 



Le vent,lui, a pomper toute la journée et n'a cessé de souffler en débile qu'après le souper. Le vent plus le soleil ont des conséquences très douloureuse sur ma carapace de homard. Quand il est cuit, il rougit. C'est exactementle même phénomème chez moi, même avec de la 60 FPS! Nous avons rencontré un couple de la ville d'Amos qui revenait de l'Arizona dans un superbe motorisé 5 étoiles. Il nous ont confirmé les belles places à visiter puisqu'ils venaient d'y faire le tour. Un bel échange en Français s.v.p. dont Monique a particulièrement apprécié. Pour elle, les langues étrangères ne sont pas sa plus grande force. Un bon "spagatt" pour souper terminera la soirée en beauté. La "soeur noire" qui nous ratrappe déjà. Tabarnouch les journées passent comme le vent, ici, à cette latitude. Et quand elle arrive, la noirceur, tu as tout juste le temps de ramasser les bébelles que tu as pris la journée à éparpiller aux alentours de Startrek. 

DUMP STATION

Aujourd'hui ce sera la principale corvée: trouver une station de vidange pour VR. Je fais le tour des habitations tout près de la plage pour m'informer si ce service est disponnible dans le secteur. Tous sont très récalcitrants à ma demande. Plusieurs auraient pu juste enlever leurs conduits de la sortie dont ils sont connectés avec leurs roulottes mais aucun d'entre eux ne voulaient m'offrir ce service. Il y a même un qui m'a offert de stationner chez lui pour 45$ et je pourrais dès lors obtenir ce service. J'arrêtais tous les véhicules susceptibles de me donner une information positive mais tous ne savaient où je pourrais obtenir ce service à moins de faire plusieurs milles. Il y a peut-être la marina à 15 miles qui pourrait possiblement mais... on est pas certain! Belle affaire, un campeur voisin me propose de prendre une marche en ville (au village) pour voir si c'est possible mais niet aucun sauf un camping qui veut bien mais à des conditions exagérées--lui aussi.  Imaginé 20$ pour une simple vidange de réservoir. Ils savent tous que nous séjournons sur la plage sans frais et ils en profitent pour soutirer le plus possible des passants. Je ne peu pas les blâmer c'est leur gagne pain mais je me dis qu'il y a des limites à essayer d'escroquer les gens donc on va garder nos réservoirs plein jusqu'à un endroit plus raisonnable. Un "happy hour" avec les propriétaires des deux V.R.voisins et la journée se terminera à ramasser encore ce soir tous les chaises, table, tapis puisque le ciel est menacant et je crains que tout soit trempé aux os demain matin. Nous terminons la soirée avec un repas léger puisque nous avons eu un diner gratuit (hotdog et chips) offert par la station service/dépanneur où nous avons fait le plein de bières, de vin et quelques babiolles, il était identifié sur la porte d'entrée: "Appreciation day", hot dogs (2) and chips to all of our custommer. Nous lui avons demandé s'il appréciait notre clientèle et si son "deal" était bon pour des étrangers."NO PROBLEMS, HELP YOURSELF OUT, EVERY THINGS ARE ON THE COUNTER BEHIEND YOU" À quatre personnes qui se servent dans les chiens chauds et les chips, pour moi il n'a pas fait grand profits avec la clientelle canadienne aujourd'hui! TANK YOU SIR; TANK YOU VERRY MUCH! Au moin une personne qui appréciait les visiteurs, peut-être devrions-nous y retourner demain pour l'encourager!

DERNIÈRE JOURNÉE À MAGNOLIA BEACH

Nous marchons jusqu'au village pour une dernière fois pour faire notre lavage dans un landromat installé dans un genre de cabanon. L'endroit n'est pas de ce que l'on pourrait appeler "super clean". C'est comme tout le reste! Nous réussisons à faire deux brassants dans différentes laveuses mais où ça se complique s'est au séchage. Mettre des 25 sous dans les machines sans que cela fonctionne est pas mal trippant! Il en aura fallu trois pour obtenir un fonctionnement acceptable. À 1,50$ de la machine vous aurez compris qu'il nous en a couté 4,50$ pour un seul séchage. J'aimerais avoir un commerce payant comme celui-là!
De retour au "camping" sur la plage nous payons une visite à Thérèse et Henri pour parler de différents sujets et prendre une bonne bière froide. Avec ce temps lourd et humide ce n'est pas de refus. De retour à notre "capsule" le souper sera retarder par le passage d'un front froid annoncé depuis quelques jours déjà. Tout un front froid. Des pointes environnantes des 50 noeuds soulèvent le sable de la plage qui me fouette les molets comme si c'était un "sandblast". Par chance les tapis étaient ramassés, seul deux chaises restaient à embarquer à bord de la "navette".



 Comme toujours la "soeur-noire" fit son apparition lors du souper en famille! La navette va se faire secouer une bonne partie de la nuit, j'en ai bien l'impression. Une partie de carte était cédulé dans le motorisé de nos voisins Henri et Thérèse mais vu les conditions météo Monique a déjà enfilé son pijama est il n'est plus question de sortir. Nous passerons un petit moment à boucher les sorties du climatisateur, tant bien que mal, puisque l'air polaire s'engouffre dans le cockpit comme si les conduits étaient tous perforés. Ça fera contraste avec hier où l'air chaud et humide nous empêchait de bien dormir. La vie de camping n'est malheureusement pas toujours ce que l'on aimerais qu'elle soit! Nous allons nous faire bercer au frais, au grand frais devrais-je dire. Selon les dires d'un voisin, stationné à l'avant de notre capsule, la température devrait s'abaissé d'une trentaine de degrés en quelques minutes. Ses informations ramassées sur le "Net" seront dès plus réaliste! À 22:30 hre, plus question de rester dans cette fâcheuse position à se faire brasser et à geler. La brume est omniprésente et je dois essuyer les vitres de l'intérieur puisque l'on n'y vois rien. Tout juste le temps de tourner le V.R. de 180 degrés et oups sous les couvertures! On s'est, quand même, fait brassé toute la nuit mais au moins dans le bon sens! Après des aurevoirs, au petit matin, voilà que tous partaient chacun dans une direction différente pour s'évader de cet endroit infernal! Thérèse et Henri sont partis vers le nord-est, Anneke et Bert vers le sud-ouest et nous vers le sud! Nous n'avons même pas eu le temps de les prendre en photo avec leurs V.R.! Par chance nous avons leurs coordonnées. C'étaient tous des gens très sympatiques et nous aimerions, un jour peut-être, les revoir! Au plaisir...

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