samedi 8 mars 2014

SOUTHERN TEXAS

Nous reprenons la route en direction de South Padre Island, le point le plus au sud de l'état du Texas. 



Mo n'a pas été en mesure de faire son choix! Faut dire que les pièces variaient dans les centaines de dollards...


S'il ne fait pas chaud à cette latitude, je ne sais pas où nous pourrions aller... Peut-être au Mexique! Nous sommes qu'à quelques kilomètre de la frontière. Heureusement la température a grimpé de quelques barres. Une promenade sur la plage nous a vite rammener à la réalité avec un petit nordest qui laissait des traces sur nos figures au passage.





 Mo a même du se calfeutrer, avec des kleenex, les tympans  pour ne pas avoir une infection. Pas de camping sur la plage ce soir. Le sable semble également un peu mou pour y stationner, il n'est pas question de s'enliser ici! Il y a un motorisé, de 40 pieds, qui est bien ancré au sol jusqu'aux essieux; c'est suffisant comme ça. Je ne sais pas qu'est-ce qui a pu bien se passer dans sa tête à vouloir aller si loin mais à mon avis il n'est pas sorti du bois; du sable, devrais-je dire. Surtout qu'aucun remorqueuse ne veut s'aventurer si loin sur la plage. 




Nous y retrouvons de belles résidences et un standard de vie assez élevé ce qui fait que l'oncle Wal va très bien faire l'affaire pour ce soir!


Ceci termine nos sorties sur une plage. Direction ouest pour du paysage! Pensant suivre le Rio Grande avec la route 83, voilà que ce n'est qu'une suite de puits de gaz de chiste parsemé à travers les buissons et sols arrides. Le sol est tellement perforé de ces puits qu'il risque de s'effondrer à tout moment! Les citernes de gaz sillonnent les rangs et les routes pour ramasser ce gaz afin de l'apporter aux centrales, eux aussi assez présentes dans le décors, pour liquifier ce gaz pour en faciliter son transport sur grandes distances.




RECTIFICATION

Bon finalement après avoir discuté avec un camionneur dans la cours de l'Oncle Wal, dont la remorque est imatriculée en Louisiane, qui conduisait un de ces fameux camions citernes dont je croyais que c'était du gaz de chiste qu'il transportait, m'informe que c'est de l'eau qu'il transporte. Ha bon! Et pourquoi en voyons-nous tant sur les routes? C'est que les puits de gaz de chiste ont besoin de beaucoup d'eau pour fracturer la roche pour en extraire le gaz et vu la quantité de puits... Bon maintenant c'est clair. Les rivières sont sèches, toute la végétation est mourante assèchée par le manque d'eau et eux fracturent la roche avec l'eau qu'ils puisent dans la rivière Rio Grande. Bravo! 1 à 0 pour l'industrie pétolifère encore une fois. Nous sommes justement en camping primitif sur le bord de la rivière Seminole un affluant de la Rio Grande. Il est complètement à sec! Le Rio Grande est, lui aussi, presqu'à sec avions-nous constater à sa sortie dans le golf du Mexique.

EN ROUTE POUR LE BIG BEN 



En partance de Carrizo Springs pour le parc national BIG BEN où se situe les monts Chisos s'élevant à plus de 7,800 pi,  voici qu'en passant devant le Seminole Canyon à mi-chemin de notre destination journalière. " So what" Une nuit tranquille au millieu de nulle part, ça ne se refuse pas surtout que la nuit dernière ne fût pas trop reposante. Aux États-unis, la soirée du vendredi soir est réservée aux voiture rutillantes et aux 4x4 aux pneus démesurés pour faire leur show sur la "main". À un certain âge disons que ça me dérangeait moins qu'aujourd'hui! Des "starts" dans la cour de l'oncle Wal, j'admets que je m'en passerais bien! Si nous avions eu des Walmart à notre jeune âge, peut-être en aurions-nous profité aussi...

Tout compte fait cet arrêt à l'improvice nous enchante. Par son histoire, vieille de 4,000 ans, qui décrit le lieu comme un lieu propice  pour le peuple Séminole. Les buffalos, mamouths, lièvres faisaient partie de leur alimetation et combiné au blé sauvages, ils avaient tout pour combler leur besoin alimentaire jusqu'à l'arrivé de l'homme blanc.(Européen) Des sentiers (7,5 miles) sillonnent le secteur que nous avons hâte de découvrir. On nous indique par contre de faire attention aux serpents...  Ououououou! et surtout au ravin du canyon creux de 1,200 pieds. Mais on nous rectifie l'avis pour les serpents: ils ne sortirons pas aujourd'hui, il fait trop froid! Hey pour nous fait-il trop froid?Tabarnouch le petit vent du nord-ouest avec ses pointes à 30 noeuds nous gèle les oreilles. Mo sort les tuques! C'est où la chaleur ici?Nous avons même pas ce petit soleil qui réchauffe la couenne, le ciel est bouché depuis hier soir. Heureusement la pluie est passée! Après souper faudrait bien prendre une petite marche au abord de ce canyon. Nous prendrons le sentier le plus court soit 1,5 miles. Ici les soleil se couche rapidement encore et il se fait tard (17:45 h). Pour certain cela paraîtra à bonne heure mais ici dans des sentiers à peine balisé c'est assez tard et comme dit plus tôt: 18:30, la soeur noir passe dans les corridors et éteint toutes les lampes!
Quel spectacle;des gorges creusées dans le sol à une profondeur environnant les 1,200 pieds laissant entrevoir les différentes couches de sédiment de différentes couleurs. Inocent, t'as oublié la caméra! On reviendra demain Mo. De toute façon je veux voir ce canyon en entier, à tout le moins la partie visible des sentiers. Nous essayons tant bien que mal de déterminer dans quel sens l'eau a bien pu s'écouler et pendant combien de temps ce phénomène a-t-il pris place. Une réponse qui relègue notre petite horloge humaine aux oubliettes et nous nous disons que nous ne pesons pas beaucoup sur cette planette. J'ai hâte à demain!









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