samedi 4 août 2018

EASTWARD !


À la recherche de Monsieur Patate !


LA FRITE !

Les uns affirment qu'elle est née sur un pont de Paris, les autres sur les bords de la Meuse Française et les Belges revendiquent la paternité de la frite, ce plat emblématique dont les origines plongent dans la culture populaire des deux pays. "La frite est une fille de la cuisine de rue, de basse extraction. C'est pour cela qu'il est difficile d'établir son certificat de naissance", explique l'historienne française Madeleine Ferrière.
Le mystère des origines du bâtonnet de pomme de terre trempé dans l'huile bouillante intrigue les spécialistes de la gastronomie, en particulier en Belgique où la frite fait partie du patrimoine national. "Les Belges adorent les frites, mais il n'y a eu aucune recherche scientifique sérieuse sur ce sujet jusqu'à récemment", a souligné Pierre Leclerc, professeur à l'université de Liège, lors d'un débat sur "les origines de la frite" qui s'est récemment tenu à Bruxelles en clôture de l'Année de la gastronomie, Brusselicious.

Légendes à l'huile

Ce flou historique a permis à de multiples hypothèses, voire de légendes, de prospérer. En France, est ainsi défendue la "pomme frite pont Neuf", qui aurait été inventée par des marchands ambulants sur le plus vieux pont de Paris au lendemain de la Révolution de 1789. "Ils proposaient de la friture, des marrons chauds et des tranches de patate rissolées", raconte Madeleine Ferrière. Cette thèse a longtemps été en vogue, notamment auprès des écrivains. "C'est parisien le goût des frites", a ainsi écrit Louis Ferdinand Céline dans Voyage au bout de la nuit.



Mais pour certains Belges, la frite serait née à Namur, dans le sud du pays. Ses habitants avaient l'habitude de pêcher dans la Meuse du menu fretin et de le faire frire. Ce qui fut impossible lorsque la rivière gela lors d'un hiver particulièrement rigoureux au milieu du XVIIe siècle. À la place, ils découpèrent des pommes de terre en forme de petits poissons, selon Pierre Leclerc, qui relate cette histoire tout en la jugeant peu vraisemblable.

Avec les doigts

"Finalement, on se fiche d'où vient la frite. L'important, c'est la façon dont elle a été adoptée", lance Roel Jacobs, spécialiste de la culture de Bruxelles. "Les Français et les Belges ont choisi des voies différentes. Pour les premiers, la frite accompagne une viande, normalement un steak, alors que les Belges mangent souvent les frites seules, accompagnées d'une sauce", selon lui. "Nous, les Belges, avons fait de la frite un produit noble, pas un simple légume", renchérit Albert Verdeyen, cuisinier et coauteur de l'ouvrage Carrément frites. "Et surtout, nous maîtrisons mieux que quiconque l'art de la double cuisson, afin qu'elles soient dorées et croustillantes."
Si les Français piquent la frite avec une fourchette dans une assiette, au restaurant ou à la maison, les Belges préfèrent nettement la manger avec les doigts, à n'importe quelle heure. S'est ainsi développé un réseau serré de "fritkot", ou baraques à frites, sur les places, le long des boulevards ou devant les gares de Wallonie comme de Flandre. "Il y a 5 000 friteries et plus de 90 % des Belges y vont au moins une fois par an", affirme fièrement Bernard Lefèvre, président de l'Union des frituristes.
"Aller à la friterie, c'est le comble de la belgitude", résume Philippe Ratzel, qui possède le fritkot Clémentine, l'un des plus populaires de Bruxelles. "Chez moi, vous pouvez rencontrer en même temps la petite vieille qui s'arrête en promenant son chien, l'étudiant ou le ministre qui habite dans le coin". Mais, à l'intérieur des baraques, les choses changent : les frituriers d'origine étrangère sont de plus en plus nombreux, comme en témoigne l'entrée du mot "frietchinees" ("friturier chinois") dans le dictionnaire de référence de la langue néerlandaise en Belgique.
( source: Le Point.fr )


Mais pour nous, nous nous concentrerons sur la culture à grande échelle que nous retrouverons sur l’Île du Prince Edward ! Et si l'envie vous prenait, nous pourrions également discuter de l'invention de la "Poutine". Certains affirment qu'elle a vu le jour à Drummondville et d'autres ne jurent que par Victoriaville ! Un autre dilemme à élucider lors de notre voyage ! 


Pour les Drummondvillois, il n'y a aucun doute sur son origine : le titre officiel d'inventeur de la poutine revient à Jean-Paul Roy, le premier propriétaire du Roy Jucep, à Drummondville.
Décédé il y a 10 ans, le restaurateur a d'abord fait sa renommée avec son premier restaurant, Le Roy de la patate, où le mélange de frites et de sauce « brune » était un plat favori des clients dès la fin des années 1950. Certains d'entre eux lui demandaient, à l'occasion, d'y ajouter un peu de fromage en grains.
Lors de l'achat du Jucep, au début des années 1960, Jean-Paul Roy a cru bon donner un nom original à cette curiosité culinaire afin de faciliter le travail des serveuses. « Il a réuni les cuisiniers et les serveuses parce qu'il fallait trouver un nom. On avait un cuisinier dont le surnom était "Ti-Pout". C'est à ce moment-là qu'une serveuse a dit : "Ti-Pout fait de la poutine" », se souvient sa veuve, Fernande Michaud-Roy. La légende serait alors née.
Même si elle se dit fière de l'ingéniosité de son mari, elle tient surtout à souligner sa contribution à la culture culinaire québécoise, plutôt que de perpétuer un débat sur l'invention de la poutine. « Ça venait de partout pour venir manger notre poutine, se remémore-t-elle. Et c'est rendu partout dans le monde. C'est un beau souvenir. C'est pour ça que j'en parle encore, car mon mari tenait tellement à son restaurant ».
La poutine ne va jamais mourir!





Fernande Roy-Michaud
Fernande Roy-Michaud, femme de l'ancien propriétaire du Roy Jucep, à Drummondville
Une marque de commerce enregistrée
En 1998, le nouveau propriétaire, Daniel Leblanc, passe de la parole à l'acte. Il enregistre le terme « inventeur de la poutine » auprès de l'Office de la propriété intellectuelle du Canada. « Je crois qu'il voulait rassurer la population et les gens du restaurant, à savoir que l'invention de la poutine venait d'ici », soutient le propriétaire actuel du Roy Jucep, Charles Lambert.
Un certificat qui, même s'il ne leur donne pas l'usage exclusif du terme poutine, suscite d'ailleurs la curiosité des clients. « On vient de Magog et, chaque fois qu'on passe par Drummondville, on doit s'arrêter au Jucep, car c'est la meilleure poutine », raconte une habituée du restaurant.
La façade du restaurant le Roy Jucep, à Drummondville
La théorie warwickoise
L'histoire pourrait s'arrêter dans la cuisine du Roy Jucep, mais à 50 kilomètres de Drummondville, plusieurs résidents de Warwick contestent cette version. À la fin des années 1950, rue Saint-Louis, le Café idéal, qui deviendra Le lutin qui rit, était l'un des lieux de rassemblement prisés de la petite municipalité. Le restaurant offrait sur son menu un plat nommé poutine.
« Il a des traces que ça provient du Centre-du-Québec », soutient Charles-Alexandre Théoret, autour du livre Maudite poutine! paru en 2007, et dans lequel on retrouve le menu du restaurant de Warwick.
Dans le folklore local, un client nommé Eddy Lainesse aurait demandé en 1957 au propriétaire de l'endroit, Fernand Lachance, de mélanger les trois ingrédients dans un sac en papier. Celui-ci lui aurait alors répondu : « Ça va faire toute une poutine! »
Le Café idéal, rue Saint-Louis, à Warwick, sera plus tard baptisé Le lutin qui rit.
Un plat en pleine ascension
Charles-Alexandre Théoret a fait plus d'une année de recherche pour rédiger son livre. D'ailleurs, il rappelle que ce mets n'a pas toujours eu bonne presse. Le Canada anglais, tout comme certains chroniqueurs de quotidiens québécois, s'en moquait ouvertement.
« La poutine, ça a été snobé au début, puis on a commencé à en parler à l'étranger et c'est devenu quasiment un objet de fierté au Québec, et même au Canada, souligne-t-il. C'est drôle de voir comment un plat de frites, de fromage et de sauce est devenu un objet d'autant de discussions. »
Plusieurs artistes comme Omnikron, Mes Aïeux et Les Trois Accords ont popularisé des chansons en l'honneur de la poutine. Certains des plus grands chefs québécois offrent désormais une version modifiée du mets sur leur menu.
( Texte et photos tirés du reportage de ICI-RADIO CANADA)

Bon c'est assez les patates...On le traverse ce pont ! 

Pour y accéder: 
À partir de Moncton : Empruntez la route 15 Est (NB) vers Port Elgin et prenez la sortie NB-16E vers l’Île-du-Prince-Édouard et le Pont de la Confédération. Pour observer le paysage à couper le souffle au pied du pont, faites un arrêt au Centre d’interprétation de la nature Cape Jourimain, situé à la sortie 51.


Oups... Mo sort ton porte-monnaie ! 


Combien ? $47.00 pour les deux premiers essieux ! Pis ne manque pas d'essence sur le pont, il t'en coûtera $100.00 pour avoir un petit bidon pour te dépanner. Je vois également sur le tableau un montant de $40.00 pour les conducteurs craintifs ! Je me  demande bien à quoi ça sert !!!!!

Un peu d'histoire sur sa construction en cliquant sur le lien.PONT DE LA CONFÉDÉRATION   (durée aprox. :23 min.)


ENFIN, NOUS VOICI
 SUR L' ÎLE de MONSIEUR PATATE:






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