DÉCEPTION
Àprès une courte distance parcourue puisque nous avons profité des bontés de l'oncle Sam qui est le cousin germain de Wal. Sam a parti sa chaîne, avec un membership, pour faire concurance à son plus proche rival, Cotsco. Par contre pas besoin d'être membre pour profiter de son large stationnement!
Nous voila donc à Holly Beach. Oups! C'est pas pareil comme l'an passé, la dernière dépression à ronger une bonne partie de la plage et laisser des canaux de place en place si bien que nous ne pouvons plus se promener sur la plage en VR, pour trouver une place convenable, sous risque de s'enliser. Et vous ne voulez pas que ça vous arrive, surtout ici puisqu'il n'y a aucun service 50 miles à la ronde.
Nous poursuivons notre route jusqu'à une autre endroit, déjà visité, Roolover Pass. Shit! La place est sans dessus-dessous. Une excavatrice, des chargeuses, des camions 10 roues sont à installer des conduites pour une raison que nous ne connaissons pas. Si bien qu'il n'y a pas de place pour nous ici. Mo propose de se rendre au Galveston Island state park. Wy not! C'est pas 25 miles de plus qui va faire la différence.
En passant à Port Arhur, un paysage de mon enfance s'offre en spectacle. Nous sommes en plein milieu d'une raffinerie de pétrole. Et il y en a partout; à gauche, à droite, en avant et sans parler de ceux que l'on vient de passer. Je me souviens encore de cette senteur de souffre. Par contre une chose m’impressionnait: c'était de voir toutes ces conduites de gazole ou autre produits courir dans tous les sens. Il faut dire que ça m'impressionne toujours. Tant de conduites de différentes grosseurs et identifié par des bandes de couleurs toutes aussi différentes. Il va falloir vérifier s'il n'y a pas de visite d'usine en quelque part pour mettre fin à cet énigme. En sortant du traversier (gratuit) entre Port Bolivar et Galveston voila que nous entrons dans la ville qui semble morte. Pourtant l'an passé nous avion eu beaucoup de difficulté à trouver du stationnement. Les hôtels et les restaurants semblent vides partout sur le boulevard qui longe le golf sur une dizaine de kilomètres. Les parcs d'amusement sont également déserts. Y-a-t'il un ouragan qui s'en vient? C'est certain que ce n'est pas si chaud que l'on voudrait mais....
Nous passons donc droit vers le "state park" où nous installons dans un site sans service! Bel affaire, d'habitude quand il n'y a pas de service ça coûte rien... mais pas ici! On nous siphonnera un 20$ pour pouvoir atérir sur un "pad" de 20' x 10' en pavage pas mal défraîchi! Demain "Surfside" ! Ce sera peut-être mieux, qui sait à quoi il faut s'attendre quand nous ne sommes pas chez nous!
2015-02-18
Pas grand déplacement aujourd'hui si non que nous longeons la côte sur la route 3005 entre Galveston et Freeport plus au sud. Nous aménageons notre campement directement sur la plage à partir de l'accès #4. Il y en a 15 en tout. L'accès # 1 se situant la plus au sud. Super journée à se faire "toaster" (Mo) quant à moi, je m'installe sous l’abri Tempo attachée sur le côté passager de Startrek avec un bon livre entre les mains. Vous l'avez sans doute déjà lu. Long Walk To Freedom, une autobiographie par nul autre que Polihlahla. En Xhosa, sa langue maternelle, cela signifie: celui qui crée des problèmes. Plusieurs le connaissent sous son nom donné lors de sa première année scolaire car les Anglais renommaient tous les africains lorsqu'ils commençaient leurs études. Nous parlons ici de Nelson Mandela!
J'en ai pour quelques jours...
 plus tard!
2015-02-19
Je ne veux pas vous faire de peine les amis mais, ici, il fait un gros 65 degrés Fahrenheit et le soleil est de la partie. La seule distance parcourue est d'avancer Startrek de quelques mètres en tournant sur tribord pour se fabriquer un écran contre un petit vent du nord-est qui est passablement frais à la longue. Ce matin en prenant notre marche sur la plage nous avons vite compris que le vent venait de se lever, nous étions partis en camisole et regrettions nos chandails et nos tuques! Et oui, on a ça en stock des tuques et des mitaines. Demain nous partirons en sens inverse pour avoir le vent dans le dos pour nos 3 miles de retour. On est comme devenus américains même dans nos calcul de distance! Il faut penser en mile aux États! Mais il nous reste de la bière et un peut des cigarettes canadiennes. Depuis mon engagement pris au douanes, il y a quelques semaines, j'y vais plus mollo sur la consommation de produit du tabac! Un sevrage en catimini... Quoi, j'ai pas le droit!
Aie, il faut que je vous laisse, Nelson à promis d'être de retour vers 18 hre. Faut pas que je manque sa visite. C'est rendu une drogue plus forte que Radio Can ou les nouvelles avec Ti-Paul à TVA.
Ouvrez-vous une bonne bière fraîche et prenez-là à notre santé car c'est exactement ce que je vais faire en attendant notre invité. Bonne soirée les amis!
2015-02-20
Le grand dérangement
Hey, oui ce matin c'est le branle bas de combat ici. Il vente pour user la peinture sur Startrek. Je ne parle pas des embruns sur ses ailes, elles doivent peser une livre de plus avec le sel accumulé. Un très mauvais vol en perspective car le vent vient tribord et je devrai corriger la route constamment. Notre trajet s'étirera toute la journée. Un arrêt est prévu à Wadsworth pour casser la croûte. À deux pas d'une centrale nucléaire. Des avertissements longs comme le bras sont affichés dans le parc au cas où un accident surviendrait. À quoi bon, c'est comme si nous étions à Chernobyl. BOOOOMMMM, tu as le temps de faire quoi? Tu parts en roulant on ne sais où! Et personne aura eu connaissance de notre présence sur les lieux, sauf vous maintenant, si vous retrouvez notre portable! Notre prochain arrêt sera Port Lavacas pour faire le plein de victuailles, d'essence et faire un ou deux brassants. Nous n'avons pas de laveuse/sécheuse à bord de Startrek. Trop encombrant! «Arrête donc de niaiser, t'es pas obligé de tout dire». « Oui Mo! »Tout ça dans le but de rejoindre notre prochain campement à Magnolia Beach et de faire la farniente pour une autre semaine avec en arrière plan la ville de Port Lavacas illuminée sans tout le brou ha ha normal d'une ville. Nous sommes de l'autre côté de la " Magnolia Bay".
La plage est composée de coquillages brisés par le roulement des véhicules ce qui donne un bon fond solide, agréable au marché et pas trop salissant pour les planchers de Startrek qui en ont pris pour leur rhume à Crystal Beach. De la poudre dans les tapis, c'est pas facile à faire disparaître surtout quand il n'y a pas de balayeuse à bord. Une autre affaire que j'ai oublier. Je ne parlais pas de Mo mais d'aspirateur! «Bon, tu niaises encore!». «Oui, j'ai fini là Mo». Va bientôt falloir tout écrire pour ne plus oublier. Comme dirait mon oncle: «Maudite Vieillesse!» Bon je vous laisse, Nelson est supposé repasser nous jaser ça encore ce soir. Aie, il en a long à raconter ce Monsieur! Mais c'est tellement intéressant. Une bonne journée, je vais vous le présenter. Mais bon, vous le connaissez peut-être mieux que moi!
En attendant portez-vous bien.
2015-02-21
Today was a bad day!
Nous sommes stationné au beau milieu de la plage et depuis deux jours les gens passent de tout côté de nous. L'an dernier nous étions pres de la clôture à droit de la plage mais
cette année il y a déjà un motorisé et une roulotte donc pas de place pour nous sauf si nous allons coupé la vue de la mer à ces deux vacanciers. Nous sommes samedi et la plage s'annonce à être très achalandée puisqu'il fait quand même assez beau. Voilà que vers dix heure, les deux décident de quitter leur place. Mo! V'la notre chance. Allons-y avant que quelqu'un d'autre s'y installe. Même si ce n'est qu'à une courte distance, il faut tout ramasser et serrer ça dans le Startrek si nous ne voulons pas voyager le matériel sur plus ou moins mille pieds. Dans l'empressement, je ferme la portière arrière de gauche mais elle est mal fermée et je referme celle de droite par dessus! Me rendant compte que la première était mal fermé je décide de pousser dessus pour la fermer correctement. ERREUR! J'entends un "crick" qui me ne rassure pas. Je tente de ré ouvrir les portières, "NO WAY"! Elle sont toutes les deux bloquées...Barre, débarre, réessaie, "NIET" rien, elles sont toujours bloquées. Bon que faits-on? Enlever le moustiquaire de l'intérieur pour voir si nous verrions pas une partie du problème. Je remarque la portière de droite est retenue par en barrure en haut et aune autre en bas. Ça prend le sac d'outils! On va déboulonner les barrures puisque je vois les boulons. Well! Ils sont où les outils? En dessous des lits et ce n'est accessible que par la porte arrière. Vous me voyez venir! On est dans de salles draps!
Pas le choix d'aller emprunter un tournevis pour dévisser les panneaux du lit pour pouvoir avoir accès au sac d'outils. Le seul autre motorisé restant est un gros classe A, c'est sûr qu'il a les outils en stock, du moins un tournevis Robertson # 12 . Nous avons fouillé son inventaire, assez mélangé, sans rien trouvé d'approprié sauf un tournevis plat qui allait peut-être fonctionner de travers dans le trou carré des vis. «Take the hole kit». « Tank you so much». Ok Mo on est en affaire, j'en ai deux de dévissées. Sauf qu'à la dernière " CRAK" pète le tournevis. «Donne-moi un autre "tip"» (bout à insérer dans le manchon) "CRAK" l'autre est aussi cassé «SHIT ! » Je retourne voir mon bon samaritain afin de m'assurer qu'il n'ait pas trouvé le dit tournevis. «No, that's all I had» Il me montre toute sorte de petit kit bon marché acheté chez Américan Tire, je suppose. « Bon Mo on a pas le choix on arrache le morceau de plywood». Nous atteignons finalement le coffre à outils. Tout y est, tournevis, clefs, douille à rochet, pinces, serre-fils, etc... Avec beaucoup de patience je réussi à déboulonner le loquet du haut et celle du bas. Il ne faut pas oublier que les boulons sont couverts par la porte et il n'y a que quelques centimètres de jeux entre la porte et le cadrage. «BON MO, JE L'AI !» Sauf que les portières ne s' ouvrent que de quelques centimètres et elles sont toujours coincées ensemble. « HOLLY SHIT» Bon la pluie qui se met de la partie, vite il faut couvrir le haut des portières avec des sacs de plastic avant que tout soit détrempé à l'intérieur. Il vente à décorner les bœufs et les sacs se replient constamment. Après presqu' une demi-heure, ça y est au moins il ne pleuvra pas à l'intérieur. Mais les " MAUDITES PORTES" sont toujours bloquées! Je dois avoir "Zigné" un bon deux heures pour enfin venir à les déblquer! C'était un petit morceau de plastique qui s'était brisé et inséré dans le locket. Il est rendu quatre heure trente! MÉCHANTE JOURNÉE accroupi entre les deux lits, le réservoir d'eau arrière et autre "gugusse". On va faire attention la prochaine fois que l'on va fermer une portière, surtout si elle est adjacente à une autre.
Pensez-vous que je mérite un bonne bière fraîche maintenant? Après le souper je vais retrouver mon ami Nelson. Après une brève discussion avec lui et selon ce qu'il m'a raconté de ce qu'il a vécu, je pense maintenant que j'ai eu une journée pas si pire encore!
À bientôt!
2015-02-22
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Il fait quand même pas si pire: 70 degrés, vent chaud, léger du sud! Personne sur la plage, sauf quelques badauds qui promènent leur chien sur la grève ou écrasent les coquillages d'huître avec les pneus de leurs voitures. Même les autres motorisés sont disparus dans la brume, façon de parler. Seuls les mouettes et autres oiseaux de rivage nous tiennent compagnie, et s'est bien ainsi! Oups il y a un voilier, qui tire des bords, pas très loin en mer!
Aujourd'hui je fais RIEN, sauf prendre des marches sur la plage et écouter la nature, le vent, les oiseaux ! Ha...Une autre chose que j'ai oublié: mon petit livre sur les oiseaux d'Amérique pour ne pas appeler les oiseaux de rivage tous par leurs trop facile nom :les mouettes! Cré pépère...sort ton cahier de notes la prochaine fois, avant de partir, pour ne rien oublier.
2015-02-23
Hier soir je me suis fait arraché la porte du côté droit (entrée dans le V.R. )des mains avec un coup de vent du nord. Je pensais m'avoir fait frappé par une auto. La porte est partie presque dans l'autre sens.
Nous couchons le nez au vent comme les oiseaux de rivage pour éviter de se faire déplumer!
Nous sommes remonté à Port Lavaca, pour la journée, pour trainer dans les magasins. C'est plus chaud que sur la plage. Maintenant nous retournons à Magnolia Beach pour aller se faire venter encore!
J'espère qu'il fait chaud Chez Vous.
On se reparle si nous ne mourons pas ce soir de froid!
Heureux que tu apprécies la lecture de Nelson avec toutes ces aventures.
RépondreEffacerPeut-être un petit périple en Afrique du Sud l'an prochain?
Bonne route à toi et à Mo