samedi 2 juillet 2016

BLOW ME DOWN

Ce secteur porte vraiment son nom. Des vents catabatiques descendent des falaises de la côte ouest de l'île à la hauteur du golf St-Laurent en face Lark Harbour. En route vers le parc provincial " Blow me Down" nous érigeons notre campement sur un ancien site de mine de cuivre nommé " Coper Mine Fall ". situé à environ 10 km avant point GPS.  La vue y est splendide! Et en prime: 0.00$ pour le camping !

Fermant la baie nous apercevons les îles de Tweed, de Guernsey et de Tweed qui ferment la baie des soubresauts du golf et assurent une certaine protection au passage qui mène à Corner Brook.
  
« Blow me down » était notre prochain point relevé mais suite à une information reçue d’un autre voyageur au long cours « Copper Mine Falls » serait aussi bien et encore une fois ‘’sur le bras’’, un mode que je j’apprécie pratiquer !
Hey les filles sortez vos chaudrons, c’est ici que ces pauvres bêtes vont terminer leur vie !  Oups… Ils sont trop volumineux pour la casserole ; passe-les-moi, je vais t’arranger cela. Crick crack et le tour est joué, tient tu peux les faire cuire maintenant qu’ils sont raccourcis d’une longueur de pince !


C'est ici que nous apprêterons nos premiers "crustacés décapodes" achetés au village précédent directement du pêcheur qui entrait au port pour vendre sa cargaison.

La table d'hôte est installée mais nous ferons le service nous même ! Holly shit, I know you would like to have a reservation at that table but we only have four chair and they are occupied!
« Cooper Mine » J-G m’indique où se trouvait l’entrée de la mine.





Nous mettons nos connaissances en union pour aller voir ce qui se passe derrière l’entrée, maintenant bétonnée, afin de découvrir un passé pas si lointain.







Malgré notre degré d’ingéniosité élevé, la seule chose que nous pourrons identifier est que c’était bien l’entrée de la mine !






















« Direction nord commandant, St- Barbe nous attend ». Bien reçu mon second…
Vous n’oubliez pas que nous sommes toujours à bord un engin spatial, faut donc dire les bons termes pour le conducteur et le co-pilote !


Hum! Le froid rentre du large...

Qui allait se douter que nous allions participer à une mission « APOLLO ». Et oui « Startrek et Spacetrek » en mission de reconnaissance sur la Côte Nord ! Mais d’abord il nous faudra traverser cet espace sidéral qu’est le Détroit de Belle Île et ce à bord de la navette Apollo qui, je n’en croyais pas mes yeux, est munie d’un engin de 9,000 Hp. Nous devrions donc traverser cet espace en un temps record !










Notre arrivée à Blanc Sablon se fera sous un couvert de brume, ce qui rend l’endroit encore plus mystérieux.













Ici vous n’avez que deux choix : aller vers l’ouest ou vers l’est sur la seule route disponible, la # 138 qui changera de nom en traversant au Labrador en direction Est. Vous pouvez revenir au Québec en longeant la route 510 vers Goose Bay, Churchill Falls, Labrador City et finalement Baie-Comeau. Un bon conseil : changer votre véhicule pour un « tank » si vous voulez revenir vivant.














Nous avons dû arrêter pour boire le surplus de consommations autorisées au Labrador avant de traverser la frontière « imaginaire » entre le Québec et le Labrador ! Méchante job…



Nous l’avons emprunté (la 138) que sur une courte distance, jusqu’à ‘’Red Bay’’ vers l’est et jusqu’à ‘’Vieux Fort’’ en direction ouest ; je n’ai plus besoin d’un dictionnaire pour savoir ce que «POT HOLE AHEAD » veut dire !




Il n’y a pas que « Qualinet » qui sait qu’il y a de l’eau sur la Lune ; maintenant Startrek, aussi,          le sait !



C’est à l’Anse-Amour que nous prenons d’assaut notre première visite de phare de l’année. Sa construction amorcée en 1854, par la compagnie François Baby de Québec, le phare fût mis en service en avril 1858. D’une hauteur de 180 pieds au-dessus du niveau de la mer, ses murs ont 6 pieds à la base et 4 pieds au sommet, ce qui en fait le plus haut de tout Terre-Neuve/ Labrador.  D’un diamètre de 25 pieds à sa base et de 9 pieds au sommet, il peut résister à des vents de plus de 200 Km/h.
Des 7 gardiens de phare, Thomas Wyatt en fût le gardien pendant 44 ans. Pendant cette période, Il y est monté à plus de 10,000 reprises pour alimenter la lampe à l’huile avec son bidon d’huile de charbon.  Vous ferez l’exercice…  Le vieux était surement plus en forme que votre humble commandant du Startrek ! Son mécanisme a été remplacé par un système à quatre lampes au tungstène sur cardant pour en assurer son fonctionnement continuel mais toujours via la lentille Fresnel mis au point par Augustin Fresnel en 1822 et fabriquée à Paris en France par Sautter, Lemonier et Cie. Ce modèle de lentille est encore utilisé de nos jours mais avec des feux à éclats modernes. Ne vous surprenez pas si le verre a été remplacé par du polycarbonate clair !

Ce lieu a également servi de première station télégraphe sans fils Marconi pour transmettre les communications des navires transatlantiques de l’époque vers le reste du monde. Seule les ruines des fondations sont maintenant visibles.



À l’Anse Amour vous pouvez aussi voir, sur la route menant au village, le plus ancien site de sépulture connu du Nouveau-Monde. Un jeune Indien décédé il y a environ 7,500 ans y est enterré à 1,5 mètres entouré de plusieurs objets du temps.














Vous avez de bons freins ! Les côtes sont assez abruptes ici sur la côte. En montant sur les plateaux nous pouvons enfin apercevoir nos premiers icebergs qui semblent bien petits mais la distance fait qu’il peut être très trompeur de se fier à l’apparence.  Mo souffle pas trop fort ! Tu fais de l'humidité qui va se transformer en brume.













Une promenade au grand air nous fera le plus grand bien. Si vous n’avez pas peur des hauteurs
mettez vos tuques, c’est pas très chaud ici !





Réussirons-nous à percer la brume ?




En redescendant, près de l’eau, nous apercevons des ossements de baleine de l’époque près des lieux de qu’il est interdit de déplacer sous peine d’amendes sévères



Hey, que penses-tu de ce cube de glace dans ton verre ce soir ? Il a possiblement une dizaine de milliers d’années.








À « Red Bay », au centre d’interprétation, nous en apprenons davantage sur le mode de vie des Basques.  Chasseurs de baleine, pour en extraire l’huile qui était retournée en Europe pour servir de combustible d’éclairage.

 Fait bizarre, ils vendent des morceaux d’ossement de baleine au centre d’interprétation ! 

Je fais une rencontre sur le quai de Red Bay avec un Anglais d'Angleterre qui retourne chez lui. Est-ce pour voter contre la dissolution d'avec l'union européenne ?




Serait-il que nous nous rapprochons du cercle polaire ? Les icebergs commencent à avoir de l’allure !

Il serait sage de retourner sur « The Rock » !
Oui mon commandant.


Cliquer sur la photo de la sortie pour y voir plus clair !

Allez moussaillon accostez-moi ce vaisseau et ouvrez-y les phalanges pour que nous puissions y pénétrer…




De retour sur « The Rock », nous y explorons quelques quais avant de trouver l’endroit idéal pour passer la prochaine nuit dans le plus grand calme avec vue sur la mer S.V.P.

La vue de jour...

 

Vue de soir !

















Le lendemain, après plusieurs kilomètres de route, nous installons notre vaisseau ‘’spécial’’ pour ne pas dire spatial sur la côte en face de « The Arches », une formation rocheuse soulevé du plancher océanique il y a plusieurs milliers d’années. Constamment érodé par l’action des vagues, constituée de lime stone elle s’est effondré à plusieurs endroits ce qui lui donne une forme d’arches multiples très particulières. En plus, nous y retrouvons nos amis du Spacetrek, Hélène et Jean-Guy duquel nous nous étions temporairement séparé pour apprécier, chacun de notre côté, nos préférences.




























Aie ! Demain ça va tirer fort






Le grand jour ; la visite du « Western Pound Brook ». Une visite, à bord d’une embarcation, d’un fiord dont la partie normalement ouverte à la mer s’est refermer suite à une poussée sous-terraine de la croute terrestre. Une balade à ne pas manquer !







«Yes» ! Les billets sont dans nos poches et nous attendons l’heure de l’embarquement mais...




LE WESTERN POUND BROOK
Bon ça y est, monsieur Lebrun nous envoie une bonne pluie qui semble vouloir s’éterniser !
« Chitttt » Pas question d’aller faire une excursion de trois heures sous la pluie et en plus le fiord se remplis de brume ce qui va tout nous couper la vue sur ce qui devait être la ‘’Cerise sur le Sunday’’ de cette partie du voyage.  Par chance les responsables acceptent de nous rembourser mais peut être aurions-nous dû attendre. Qui sait, peut-être le ciel se serait dégagé !


(A suivre)



                                                                                                                                   







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