Un arrêt à l’intersection de la Transcanadienne et de la
route 410 nous force à manger une « frie straight cut » à la cantine du coin. La
serveuse nous offre le fameux « Gravy» que j’accepte avec plaisir. WOW ! Ça
faisait longtemps que nous n’avions pas manger des frites sauce comme celle-là.
C’est certain que nous allons arrêter à nouveau lors de notre retour car pour
ressortir de La Scie vous devez refaire le même chemin en sens inverse !
Avec sa permission, nous obtenons un endroit
pour passer la nuit sur leur stationnement. Nuit d’enfer à entendre les camions
dérouler la Transcanadienne vers le sud … On se sent comme des ‘’truckers’’
pour cette nuit, je crois même que j’ai ‘’shifter’’ ou fait fonctionné le frein
« Jacob » à quelques reprises !
Ce matin nous reprenons la route qui, comme sur la côte
nord, est construite avec des ‘’ Pot Holes’’. Croyez-nous, ils n’ont pas manqué
de trous ! Par chance le spectacle des prises de vue est superbe. Surtout
arrivés à La Scie ! Si jamais vous allez à Terre-Neuve, ne manquez pas
d’ajouter cette destination à votre carnet de bord. Bien sûr, si vous aimez les
scènes pittoresques de bord de mer.
En prime : les baleines, les icebergs
et les bateaux de pêche. L’endroit ressemble à la côte grecque avec ses massifs
rocheux et ses plages secrètes.
On pourrait facilement imaginer, à l’ancre, le bateau
d’Onassis avec
Jacquie comme passagère à bord !
« Ma foi, tu délires ! Vient donc souper ». « Oui Mo ! »
Hey Mo, regarde qui vient ! Et oui, nos amis Hélène et
Jean-Guy ont trouvé notre repaire. Si tôt arrivés, nous partons avec eux pour
découvrir la plage (en cailloux) protégée par d’immense mur de roc de chaque côté
et aussi un des nombreux sentiers pédestres fera la journée surtout que la
brume a fait place à une pluie continue !
C’est normal, parait-il, ici. Mais
demain c’est le Canada Day et ils ont demandé une journée ensoleillée ; on
verra bien s’ils ont un tel pouvoir de persuasion auprès du « prof Lebrun » ! (Pour les plus jeune, il était
météorologue et animateur de bulletin météo au canal 10, il y a jadis, très
longtemps !)
CANADA
DAY
Aujourd’hui le premier juillet,
c’est la fête au village ! Après plusieurs festivités au village, toute la
population s’est donné rendez-vous au camping où nous sommes installés. Plus la
journée avance, plus il y a de monde sur place. Tous courent pour s’approprier
une table pour luncher avec leurs enfants mais il n’y a que 14 sites pour les
campeurs et nous en occupons déjà deux. Nous offrons donc nos tables aux
visiteurs journaliers puisque nous avons tout ce qu’il nous faut à bord de nos
vaisseaux. Les gens de la place semblent bien apprécier notre geste et les
remerciements bondent de partout. Tout se déroule très bien et les fêtards s’en
donne à cœur joie avec la bouffe et les jeux jusqu’au moment où la pluie s’est
mise de la partie.
« You’ve lost your parish Beverly, yesterday
you told me that you had ordered nice weather for today. I guest your angel was
busy somewhere else! ».
«Well watch me go! We’re moving into the arena
down town! »
En un temps, deux mouvements, la
place s’est vidé de tout son monde. Seul deux motorisés avec leurs occupants
restent pour festoyer, nous ! Quoi, nous
aussi avons le droit de célébrer ; après tout c’est la fête de tous les canadiens
!
Soudainement, en fin d’après-midi,
des bruits de sirènes retentissent du village et semble s’éloigner. En
regardant le haut de la seule route qui désert le village nous voyons plusieurs
feux clignotants s’activer dans le haut de la portion de route abrupte. Un
accident mortel sur la route venait de se produire. Tout le village s’est éteint
d’un seul coup, plus de fête ! Il venait de perdre une jeune vie et un autre gravement blessé dans cet
accident routier sur cette « ROUTE TO HEAVEN ».
Le lendemain nous avons entendu quelques brèches de nouvelles, sans détail, qu’un accident mortel était survenu à La Scie, un village bien loin des tracas des grandes villes comme St-John, N-L. L’enquête se poursuit, disait la radio de la capitale.
Le lendemain nous avons entendu quelques brèches de nouvelles, sans détail, qu’un accident mortel était survenu à La Scie, un village bien loin des tracas des grandes villes comme St-John, N-L. L’enquête se poursuit, disait la radio de la capitale.
Je ne sais pas pourquoi mais en
quittant ce camping, avec des scènes à en couper le souffle, je suis passé par
le cimetière français et en jetant un coup d’œil sur d’anciennes pierres
tombales datant des années 1800, j’ai eu comme un serrement de gorge pour ces
jeunes. Que Dieu le reçoive au paradis et prenne soin de l'autre !
C’est peut-être pour cette raison
que nous n’avons aperçu aucune baleine lors de cette visite !
Si vous voulez réserver un
emplacement dans ce parc : 22$/Jour incl. 3 services. (Island Cove Park),
vous pouvez contacter Mme. Beverly Shea, la manager, par courriel : beverly.shea@live.com
Ou à l’adresse
suivante : 3 Andrews Lane, P.O. Box
336, La Scie NL, Canada A0K 3M0
Vous ne regretterez pas votre
passage, promesse de Mike.
Coordonnées géographiques :
N 49 58.176’ O 055 36.377’
Un petit « IN »
réserver le site # 6 (30 pi) # 7 (26 pi) ou le # 8 (22 pi), ce sont les plus
belles places. Un peu éloignées des douches mais bon…
Bon, c’est parti mon Kiki !
Twillinggate, here we come…
En route, Mo m’a fait des
reproches parce que je m’étais arrêté du mauvais côté de la plaque signalétique
marquant le passage des trains.
Voyez-vous quelque chose vous autre ? Va falloir qu’elle révise son code de la route
!
Enfin nous rejoignons Twillingate
après un long parcours de « Pot Hole » sur la route # 340. Je crois bien avoir
fait plus que mes dix-huit trous ! Les Pot Hole sont très bien cachés sous les
mares d’eau, puisqu’il pleut averse, nous réduisons la vitesse à un stricte minimum
; tout juste assez pour voler sans s’écraser ! (On est toujours à bord de
Startrek, vous vous souvenez). Nous rejoignons l’emplacement que nous avions
découvert il y a quatre ans avec un peu de difficulté. Que voulez-vous, la
mémoire a pris un léger coup de vieux ! Oups, voici la place ! Tout est changé,
la place est en développement et d’après les travaux commencés, c’est
probablement la dernière fois que nous profitons de cet endroit « primitif ».
Il semble s’y installer un terrain de camping !
J’imagine qu’un richissime résident y a flairé la bonne affaire ! Le capitalisme aura toujours le dernier mot
sur cette terre…
Nous nous installons sur un
promontoire, assez égal pour nos besoins, aménagé grossièrement à même la
falaise près d’une vielle remise de pêcheur où nous aurons, encore une fois,
une vue évaluée dans les six chiffres !
Imaginez, il n'est que 4:00 PM, ça va cogné dur tantôt...
Imaginez, il n'est que 4:00 PM, ça va cogné dur tantôt...
Heureusement l'orage n'a pas fait trop de dégât. Seule quelques plaques d'eau ont marqué le passage de cette dépression. Après un copieux repas, nous nous empressons d’aller au bout de ce sentier qui mène, encore une fois, dans les hauteurs. Vas-y Mo, t’es capable !
Nous y passons une superbe nuit,
sous le bruit du ruisseau qui coule tout près et sans le brouhaha des places
connues de la harde de visiteurs. Après, les rideaux tombent sur cette autre belle journée du voyage.
Le lendemain un petit saut au phare pour quelques souvenirs.
Bizarrement nous apercevons nos amis du Spacetrek qui, à ma grande surprise, semblent nous ignorer ou est-ce un simple hasard qu’ils n’aient pas reconnu Startrek stationné à quelques encablures. Espérons que ce n'est que le fruit de mon imagination qui me joue des tours encore une fois! Mo va à leur rencontre pour les saluer et finalement nous échangeons quelques mots sur nos parcours respectifs. Jean-Guy semble heureux que sa génératrice ait repris du service.
Le lendemain un petit saut au phare pour quelques souvenirs.
Bizarrement nous apercevons nos amis du Spacetrek qui, à ma grande surprise, semblent nous ignorer ou est-ce un simple hasard qu’ils n’aient pas reconnu Startrek stationné à quelques encablures. Espérons que ce n'est que le fruit de mon imagination qui me joue des tours encore une fois! Mo va à leur rencontre pour les saluer et finalement nous échangeons quelques mots sur nos parcours respectifs. Jean-Guy semble heureux que sa génératrice ait repris du service.
Nous nous saluons possiblement
pour une dernière rencontre puisqu’à partir d’ici nos routes diffèrent et nos
destinations ne seront plus les mêmes. Ils s’en vont vers l’est et nous allons
vers le sud. Ils se dirigent vers St-John’s, la capitale et nous allons vers
Harbour Breton, la nature. Une partie de l’ile que nous avions ignoré lors de
notre précédent voyage il y a déjà quatre ans. Pour se rendre à cette
péninsule, nous aurons à traverser « La roche » dans toute la portion
nord/sud. De Twillingate au nord jusqu’à la péninsule « Connaigre » au sud.
Nous savions que la route 410, de
Twillingate à la TC #1 était en mauvaise condition puisque nous l’avions
emprunté lorsque nous nous sommes rendu à Twillingate la journée précédente. Mais
sur la 360, qui mène au sud, certaines portions sont carrément exécrables. Nous
ne pouvons rouler à plus de 50 Km/h sur ces secteurs en prévision de réfection
puisque les piquets d’arpenteurs sillonnent les bordures de route. J’espère, pour les résidents de ce secteur,
que les travaux débuteront bientôt sinon leurs autos seront bientôt foutues !
Les deniers 20 kilomètres sont
par contre très bien et les prises de vues sont superbes. Le GPS indique une
variation de plus de trois cent mètres de hauteur des différents monts et
vallées franchies. Mo serre ta poignée !
Les fossés sont parfois si
profonds et non protégés, par une GTOG ((glissière de tôle ondulée galvanisée, (j’ai travaillé assez longtemps
sur la route pour connaître les vrais termes !)), que si vous y
aventurez, votre corps risque de se dessécher complètement avant que vous ne
soyez secourus ! Mais quel spectacle que ces falaises plongeant
dans les bras de mer presque à la verticale dans bien des cas.
Et que dire de notre entrée dans
Harbour Breton ! Les vues y sont presque
irréelles si bien que nous y resterons trois jours à y parcourir les rues.
La meilleure prise du
voyage et elle ne m’a coûté qu’une canette de bière québécoise !
Je m’explique, en traversant un
pont séparant deux parties de la ville ; j’aperçois la scène mais mon appareil
n’a pas de lentille assez forte pour prendre la scène. Je me rends donc au quai
des pêcheurs le quel y est accostée la flotte de pêche. Comble de malheur un
écriteau indique qu’il est obligatoire de porter des bottines avec cap d’acier,
un chapeau de sécurité et un dossard de construction. Merde ! J’ai juste le
dossard acheté en route pour la
sécurité en bordure de route au cas où. J’aperçois un pick-up qui pénètre par
la guérite d’accès au port et je demande au conducteur si je pouvais juste
aller prendre une photo de la flotte de bateau de pêche. « NO WAY MAN IF YOU DON’T HAVE THE PROTECTION
REQUIRED » Le passage assis à ses côtés, qui était en fait le skipper de
l’embarcation en reparation me dit : We might have a way to get you there, ya!
get onboard the cab, we’ll get you there! Sitôt dit, sitôt fait !
Le voici qui prend le volant et
envoie son comparse travailler et recule sur le quai jusqu’à la partie en
surplomb pour faire des mises à l’eau avec un travel-lift.
Shit, j’ai la plus belle prise de
ma vie ! « You can get off the
truck if you want and take as much picture as you want, I’ll wait just here for
you! ». Hey TANK YOU SO MUCH!!!!
Clik, clik, clik, clik ! « Take your time to
get a good one » Tabarnouch ! I Don’t want to abuse of your precious
time.
Clik, clik, clik; bon ça fait le
cave, ambitionne pas sur sa bonté, que je me dis !
Ok, were is your vehicle?
No, no just drop me off at the gate, I’ll walk
back! You did enough for me.
Where are you from?
Quebec!
Ho yeap, I Know, were the beer is cheap!
Yea!
Hah, that your camper here.
Yea!
Well you drive safely back home!
Aie, le cave réveil ; que je me
dis. Just a sec, I’ll be right back…
Here is a good cool beer from Quebec!
You don’t have to do so…
Well, I guess you didn’t have to do so too!
Tanks you so much!
Take care now and drive safely!
Be careful on seas!
Yea,
well, we’ll try.
FIN
DE LA DISCUSSION…
Ho! I forgot to show it to you, the pic, here it
is:
Après avoir parcouru toutes les
rues du village et "méméré" un peu avec les résidents, nous voici partis pour une
autre escalade proposée par un pêcheur retraité en manque de discussion.
If you climb up that hill at the end of this
road, you’ll have the best view of our town. It’s the highest point of view
around here. We’ll do sir, thanks for the info!
Last part, didn't even had stair nor hand rail !
But, as usual, Mo got her hand first on the flag !
No wonder, I'm the guy behind with the pics part time job !
Tabarnouch ! Le vieux pêcheur
avait raison, c’est super mais OUF j’ai l’estomac dans les talons, on aurait du
diner avant d’entreprendre cette marche, cette escalade devrais-je dire ! Cela
voulait vraiment la peine d’avoir sorti des sentiers battus.
La vue du village
est juste superbe ! Nous apercevons d’ici le village en contre bas et St-Pierre et Miquelon !( Les bosses sur la lignes d’horizon)
Hey guys I'am so tired. I'll take a break, we'll see you later !
Pôvre vous autres;pas grands commentaires.Bien sachez que moi je vous suis et jalouse votreexpédition dans ce coin bien méconnu de not bô pays.Si j'ai bien lu vous êtes de retour ds les maritimes? Bonne continuation!
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